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Les Anges, nos puissants médiateurs et leurs inestimables missions pour le monde

Sommaire

Introduction Critères d’authenticité – Le mépris des messages du ciel a des conséquences imprévisibles – Depuis plus de 250 ans, les sept Saints Archanges sont vénérés par leurs noms respectifs – Les Anges sont les plus puissants protecteurs en cette époque de fin des temps – L’Immaculée, rocher de la foi catholique, est aujourd’hui méprisée – La grande misère et le délaissement des âmes du purgatoire aujourd’hui – La sanctification personnelle est le premier devoir

Exorcisme du 21 septembre 1982 Saint Michel archange et les innombrables légions d’Anges louent Dieu et sont au service des hommes – Des millions d’anges attendent en vain que les hommes les invoquent – L’ange du jour a un grand pouvoir d’intercession – On devrait dire aux fidèles quels sont les Anges et les Saints que l’on fête en ce jour, et on devrait les invoquer avant chaque célébration de la Messe – Si on ne les invoque pas, les Anges ont les mains liées – Il faut faire connaître la grande puissance des Anges ! – Oui, il y a un monde des Anges, de même qu’il y a un Enfer – L’importance capitale des Anges pour cette époque de fin des temps qui est la nôtre

Exorcisme du 1er novembre 1982 Les sept Archanges et les puissants choeurs des Anges – Le prince angélique Lechitiel, l’Ange du Mont des Oliviers, vient en aide à tous ceux qui sont désespérés – À côté de Lechitiel se trouve aussi le prince angélique Orphar qui vient en aide aux toxicomanes – L’Immaculée est le plus grand secours pour les jeunes dans leur combat pour la pureté – Saint Joseph est, après l’Immaculée, le grand Saint du paradis – L’immense cohorte des Saints inconnus – Les Saints du jour ont une puissance d’intercession toute spéciale le jour de leur fête – Les âmes du Purgatoire sont abandonnées ; toutes les anciennes indulgences restent valables – Le grand secours que l’on donnait autrefois aux défunts – Les morgues deviennent des lieux de supplice pour les défunts, parce que plus personne ne prie pour eux – L’incinération des corps n’est pas acceptée par le Ciel – On est coupable quand on oublie de prier pour les âmes du Purgatoire – À chaque Messe, on doit faire mémoire des âmes du Purgatoire qui sont les plus tourmentées – Les cierges bénis et l’eau bénite soulagent les âmes du Purgatoire – Les secours procurés par la prière aux âmes du Purgatoire profitent à ceux qui prient pour elles

Les sept Saints Archanges Michel – Gabriel – Raphaël – Uriel – Jehudiel – Sealtiel – Barachiel – Saint Michel Archange –

Introduction

Le 21 septembre et le 1er novembre 1982, un démon devait nous donner des informations inattendues sur le grand secours que les Saints Anges, Saint Joseph et les Saints peuvent nous apporter en cette époque de fin des temps qui est la nôtre. Il devait aussi nous montrer les outrages et le mépris dont est victime l’Immaculée, en particulier à Lourdes, ainsi que la négligence coupable de la part des fidèles dont souffrent les âmes du Purgatoire.

Critères d’authenticité

Nous procédons en suivant les paroles et l’exemple même de Saint Paul : « Examinez tout et ne retenez que ce qui est bon » (l.Thes. 5,21). Cela seul peut constituer un critère de jugement pour savoir si le contenu est bon ou mauvais. Personne ne rejettera une chose qui est utile et bénéfique au salut éternel en objectant le fait que Dieu puisse se servir de démons qui, par nature, sont contre Lui, mais qui restent néanmoins soumis à Sa toute puissance et doivent par conséquent Lui obéir. Déjà dans l’Évangile, nous pouvons lire qu’un mauvais esprit dut rendre témoignage en faveur de Jésus. Jésus permet ce témoignage mais Il montre aussi sa puissance sur le mauvais esprit (Marc. 1,23 et svt).

Le mépris des messages du ciel a des conséquences imprévisibles

Certes, les circonstances par lesquelles nous recevons ces messages et les appels du Ciel sont extraordinaires. Mais notre époque est elle aussi extraordinaire et a besoin de signes extraordinaires pour une humanité qui a renié la foi, qui vit dans le péché, dans l’égarement et qui est même mal dirigée. Depuis bien longtemps déjà, tous les avertissements et les demandes que le Ciel adresse aux humbles et aux petits sont passés sous silence et même en partie sciemment rejetés ; comme nous le démontre le célèbre journaliste Claus Peter Clausen en prenant l’exemple du lieu d’apparitions de Heede et d’autres lieux d’apparitions mariales qui furent interdits par l’Église, et tout ceci à tel point que même la seconde guerre mondiale aurait pu être évitée (cf. « Lettre Noire » no 42/82). Même après la seconde guerre mondiale, en Allemagne par exemple, le grand message de l’Immaculée à Marienfried, à Heroldsbach, etc.., fut rejeté par l’Église malgré des preuves théologiques irréfutables ainsi que des expertises scientifiques irréprochables. C’est pourquoi, il est blâmable et même dangereux de rejeter le contenu positif de messages en objectant leur origine et de suivre ainsi l’exemple des Juifs qui refusèrent Jésus à cause de son origine modeste.

Des messages provenant de différents voyants ne sont pas contradictoires

Déjà dans l’Ancien Testament, on peut lire des passages sur la vénération envers les Anges et sur l’aide qu’ils apportent. Pour illustrer cela, on trouve souvent dans les messages des appellations et des descriptions diverses et c’est pourquoi, on doit en conclure qu’un Ange a souvent plusieurs missions et que plusieurs Anges aussi peuvent avoir une mission en commun. Pour toute nouvelle science dont il veut acquérir la connaissance, l’homme doit d’abord accorder sa confiance aux choses les plus petites et les plus simples. C’est ainsi que les âmes privilégiées ont eu le plus souvent et ceci dès le début la révélation de cette catégorie d’Anges qui sont dans l’entourage le plus proche des hommes, les Anges gardiens. Par la suite, elles ont été introduites dans la connaissance des degrés supérieurs de la hiérarchie des Anges.

Depuis plus de 250 ans, les sept Saints Archanges sont vénérés par leurs noms respectifs

Dans la paroisse de Mettenheim près de Mùhldorf dans le diocèse de Mùnchen-Freising, les sept Archanges sont vénérés et appelés par leurs noms respectifs comme l’atteste la consécration de l’Église le 18 octobre 1720 par son Excellence Franz Anton Adolf Graf von Wagensberg, Évêque de Chiemsee et Coadjuteur de Salzbourg. Les sept Archanges, chefs des choeurs dans le combat contre les Anges déchus de l’Enfer sont représentés par des statues de taille humaine, ils portent les noms suivants : Michel, Gabriel, Raphaël, Uriel, Jehudiel, Sealtiel et Barachiel.

Les Anges sont les plus puissants protecteurs en cette époque de fin des temps

Bien que beaucoup de Saints au cours de l’histoire eurent toujours de magnifiques visions des Anges et purent bénéficier de leur secours et d’événements vécus grâce à eux, la vénération envers les Anges diminua et même à notre époque, l’existence des Anges eux-mêmes est niée par des théologiens. Mais précisément, au moment même où l’Enfer a presque tout détruit, en déployant ses forces de ténèbres, le Ciel nous montre à nouveau la vérité. Dans son amour, le Seigneur nous montre, par l’intermédiaire de nombreuses âmes privilégiées, la puissance et les secours dont sont capables les Anges et nous incitent en particulier à notre époque à faire connaître ce secours aux hommes pour le salut des âmes.

L’Immaculée, rocher de la foi catholique, est aujourd’hui méprisée

A Lourdes où l’apparition de la Mère de Dieu en 1858 confirma elle-même le Dogme de l’Immaculée Conception proclamé auparavant par le Pape Pie IX en 1854, ce titre d’honneur « Je suis l’Immaculée Conception » qui était inscrit en cercle autour de la tête de la statue a été enlevé. A propos de ce manque de respect et des outrages envers la Mère de Dieu à Lourdes en particulier, les démons durent souvent parler sur l’ordre du Ciel. Le 1er novembre 1982, nous avons eu à nouveau des nouvelles de ce triste fait et des conséquences qui en résultent pour la jeunesse. La misère des jeunes et même de ceux induits en erreur par l’Église, s’étend quasiment partout, presque dans chaque famille. A Fatima, la Mère de Dieu disait déjà en 1917 que beaucoup d’âmes se perdaient à cause de l’impureté plus que par tous les autres péchés. Que dirait-elle donc aujourd’hui ?

Après que le Ciel se soit plaint auprès des âmes privilégiées des offenses et du scandale de Lourdes, un groupe de pèlerins suisses fit confectionner une nouvelle inscription en forme de couronne avec le titre d’honneur de la Sainte Vierge : mais l’Évêque du lieu refusa de remettre l’inscription sur la statue.

Nous nous demandons tous ce que nous pouvons faire pour changer cet état de chose très grave par des pénitences, des sacrifices, des prières et par notre attitude courageuse peut-être pouvons-nous, individuellement ou de manière collective nous adresser aux Évêques et leur montrer leur grande responsabilité jusqu’à ce que l’Évêque du lieu autorise finalement à ce que le vénérable titre de l’Immaculée, symbole tout particulièrement significatif pour les jeunes resplendisse à nouveau sur la statue de la Sainte Vierge à Lourdes ainsi que sur toutes les autres statues de Notre Dame de Lourdes.

Ce scandale est une offense faite au Ciel tout entier et tout spécialement à Saint Joseph, son très chaste époux, qui après Marie, est le plus grand des Saints du Paradis. La vie et les vertus de Saint Joseph doivent nous servir d’exemples en particulier pour connaître la volonté de notre Père Céleste. Il souffrit beaucoup du fait qu’il avait accueilli spontanément sa fiancée immaculée et il dut lutter, jour et nuit, dans la prière pour savoir ce qu’il devait faire, étant donné qu’il ne voulait pas la répudier. Dans sa très grande misère, un Ange lui apparut soudain et lui révéla le secret de l’incarnation de Notre Seigneur Jésus Christ (Matth. 1,18 et svt) (voir aussi le livre « Das Leben des hl. Joseph » de Maria Càcila Baij, Editions Reisinger, Wels). En suivant son exemple et en implorant son intercession, nous voulons examiner ces révélations, dans la prière, afin que Dieu puisse nous faire connaître aussi la vérité sur ses messages.

La grande misère et le délaissement des âmes du purgatoire aujourd’hui

Sur le portail d’un cimetière, on peut lire les mots suivants: « Ne passe pas devant le cimetière sans prier car bientôt tu seras celui qui demandera que l’on prie pour toi. » Puissions-nous toujours nous souvenir de ces paroles lorsque nous passons devant un cimetière. Un écrivain ecclésiastique très connu, le père jésuite espagnol Rodriguez, nous parle d’un père franciscain qui bénéficia de l’apparition d’un confrère défunt qui était en Purgatoire et alors qu’il souhaitait un signe, il lui fut demandé de tendre la main, c’est alors que l’apparition laissa tomber une petite goutte de sueur sur sa main et la goutte ne perfora pas seulement sa main mais aussi le sol et, pendant deux ans, le pauvre père en ressentit les plus vives souffrances, jour et nuit.

La sanctification personnelle est le premier devoir

Lors d’un exorcisme, le Ciel nous rappelle à notre premier devoir: la sanctification personnelle; c’est ce que l’Église nous a toujours annoncé comme premier devoir : le salut de notre âme.

Le Saint Père Paul VI, lors de son audience générale du 1er octobre 1972, nous a indiqué clairement le chemin à suivre, en prononçant ses paroles inoubliables: « Vous devez vivre votre foi et pratiquer votre religion comme on vous l’a enseignée et de la manière dans laquelle vous avez été élevé. N’écoutez pas ceux qui sèment la confusion. »

Mais, fidèles à ces paroles et fermement attachés à la Sainte Église catholique, nous voulons aussi prier pour le Saint Père afin que « Toi Seigneur, Tu puisses le fortifier, le consoler, le guider, le diriger pour le salut de l’Église et des âmes. Amen. » Pour obtenir des grâces, l’humilité est toujours la condition décisive comme nous l’enseigne l’Église et comme nous le montre l’exemple des saints. Dans de nombreux exorcismes, les démons durent recommander des prières spéciales pour obtenir l’humilité, ces prières sont rassemblées dans la petite brochure intitulée: « Die hl. Brigitta von Schweden » Editions Ruhland, D-8262 Altôtting.

Que chacun puisse connaître le grand secours que le Ciel nous envoie par ses révélations et que chacun puisse prendre conscience de sa propre responsabilité en vue de l’accomplissement de la volonté divine et y travailler selon ses possibilités.

Heinrich Kreuzer

Exorcisme du 21 septembre 1982

E : Exorciste

D : Démon

E : Dis la vérité, seulement la vérité. Dis ce que le Ciel te commande de dire au nom du Très Saint Sacrement. Dis la vérité et seulement la vérité pour l’honneur de Dieu, pour le salut des âmes et garde le silence sur toute autre chose ! Au nom du Père, du Fils et du Saint Esprit. Amen.

Saint Michel archange et les innombrables légions d’Anges louent Dieu et sont au service des hommes

D : Nous savons qu’au-dessus de nous et qu’au-dessus de l’Enfer se tient en ce moment Saint Michel Archange. A sa droite, nous voyons le Saint Archange Jehudiel, à sa gauche le Saint Archange Barachiel et de loin en loin les sept Archanges qui viennent compléter sa gauche et sa droite. Derrière lui, en demi-cercle, un peu en avant, d’innombrables légions d’Anges, des légions interminables et qui s’étendent à l’infini, des Anges, des Archanges, des Trônes et des Principautés selon leur dénomination. Ce sont des légions d’Anges que nous voyons, que nous sommes obligés de voir. Nous sommes aussi obligés de dire que nous les voyons, parce que cela doit être ainsi, parce que le Très-Haut (il montre le ciel) et la Trinité le veulent ainsi. Ce sont d’interminables légions qui louent le Très-Haut, qui le louent et qui l’ont loué de toute éternité, depuis la création de tous ces choeurs d’Anges.

D’innombrables légions, mais il y a beaucoup de légions d’Anges qui sont toujours consacrés au service des hommes en leur qualité d’Anges gardiens. Bien plus, ils peuvent venir en aide aux hommes, leur porter assistance et secours lorsque ces hommes s’adressent à eux ou bien lorsqu’ils s’adressent à tous les choeurs des Anges, tous indistinctement, d’abord les sept Archanges et tous les Saints choeurs des Anges, c’est alors qu’ils sont tous mobilisés pour ainsi dire, et répondent à la prière des hommes, et de même qu’ils reçoivent l’ordre du Très-Haut d’exécuter ce voeu pour Lui ou de Lui rendre hommage, de même, ils répondent aux bonnes prières ou aux voeux de la personne qui s’est adressée à eux. Mais il y a tant d’hommes et même peut-on dire des millions d’hommes qui oublient que les Anges gardiens existent toujours et qu’il y a beaucoup d’anges qui doivent empêcher les malheurs d’arriver et aider les hommes. Les Anges portent l’univers et le dirigent selon la volonté de Dieu Trinitaire.

Les Anges doivent aussi contribuer, sur l’ordre du Ciel, au développement de la nature, à conduire la créature dans le bon chemin, à guider les animaux, à s’occuper aussi des pierres, des montagnes, du soleil, et de toute la création. Pour tout cela, le Très-Haut a ses Anges qui Le servent. Assurément, c’est Lui qui porte l’univers : Mais pour sa plus grande gloire, il a créé les Anges qui Le servent dans ce but, ici-bas, comme exécutants de ses volontés sur l’univers. Il l’a voulu ainsi, cela sert à sa plus grande gloire. Par exemple, l’Ange gardien de l’homme lui sert de protection et même les Anges doivent protéger les animaux pour qu’ils ne courent pas trop de dAnger. On pourrait même dire, moi, démon, je dois dire que les hommes pourraient prier pour que les animaux ne meurent pas, prier ces Anges qui sont chargés de conduire et de diriger les animaux ainsi que les vallées, les montagnes, etc.. Les hommes feraient bien de prier pour que l’univers soit dirigé d’une façon plus parfaite, je veux dire, qu’ils le dirigent l’univers, certes, selon la volonté du Très-Haut, mais ils pourraient le faire d’une façon encore plus complète, et il y aurait encore plus d’Anges qui viendraient en aide aux hommes pour que tout soit dirigé selon le plan du Très-Haut, si les hommes voulaient bien prier. – Il n’y aurait pas, par exemple, une si grande mortalité de poissons, ni d’oiseaux, dans le monde actuellement. Il y aurait encore beaucoup de poissons dans les mers, comme cela devrait être, et comme cela était depuis toujours. Si les hommes faisaient appel aux Anges, aux Anges gardiens, aux Anges de l’univers et aux Anges qui leur viennent en aide et qui sont à leur service, et qui leur demanderaient à juste titre de les aider afin qu’ils contribuent à ce que l’univers vous reste dans la plénitude de sa beauté originelle telle que le Très-Haut l’a créé. Mais l’humanité ne le fait pas, voilà ce que je suis obligé de dire sur l’ordre du Ciel.

Des millions d’anges attendent en vain que les hommes les invoquent

D : Il n’y a que très peu de gens qui prient leur Ange gardien et encore bien moins ceux qui prient l’Ange du jour parce qu’ils ne le connaissent même pas; il y en a très peu qui prient les Anges, les choeurs des Anges et les Anges de l’univers, voilà ce que je devais vous dire. C’est pourquoi vous ne devriez pas vous étonner s’il y a tant de malheurs qui arrivent aux hommes, tant d’accidents, de tremblements de terre, tant d’animaux qui meurent, de catastrophes, d’inondations, d’incendies et toute chose du même genre. Les Anges sont puissants et portent secours et assistance à tout l’univers pour empêcher ces accidents. Mais si on ne les invoque pas, ils ne peuvent vous aider que de temps en temps et dans une faible mesure. Tout ce qu’ils doivent faire et tout ce qu’ils doivent rendre comme service à l’univers d’une façon habituelle, cela ils le font en effet. Mais il revient aussi à chaque fidèle d’avoir une dévotion envers les Anges et de les invoquer pour obtenir leur secours, pour que moins de malheurs se produisent et que l’univers vous soit ainsi sauvegardé. Mais, puisque l’Église et les hommes ont déjà pris une mauvaise direction, il s’ensuit que tout se détériore, de sorte que l’univers, lui aussi, subit beaucoup de dommages. Je ne veux pas en dire plus!

E : Au nom de Jésus !

D : Je suis forcé de vous dire et ceci contre ma volonté, que des milliers et même des millions d’esprits, dont la mission est de servir, seraient prêts à intervenir et à rendre service à tout l’univers, si au moins les hommes les invoquaient. Quand ils ne servent pas, ils louent le Très-Haut ; ils attendent d’obtenir l’ordre du Très-Haut. C’est le Très-Haut lui-même qui souhaite que l’on invoque Ses esprits créés pour qu’ils puissent servir. Mais ils ne le peuvent pas, parce que l’on ne les invoque pas, on ne les prie pas parce qu’ils sont pratiquement oubliés (à haute voix) parce que, en général, presque plus personne ne pense aux Anges, voilà ce que je suis obligé de dire. Je ne veux pas en dire davantage!

E : Au nom de Jésus… !

L’ange du jour a un grand pouvoir d’intercession

D : On m’a forcé à vous révéler tout cela au sujet des Anges, mais ce n’est qu’un bref aperçu, car il y aurait, à ce sujet beaucoup plus de choses à dire, à expliquer, et à commenter. Mais je dois encore ajouter – comme nous avons déjà dû le dire, que, le jour de sa fête, l’Ange du jour est celui dont on peut obtenir des grâces toutes particulières pour soi-même, pour l’humanité et pour l’Église. Je ne veux pas en dire plus!

E : Au nom de Jésus… !

D : On peut même invoquer l’Ange du jour en disant :

« Donne-nous toutes les grâces que nous pouvons implorer pour nous, pour l’Église et les hommes. Mais demande aussi aux autres Anges qu’ils implorent eux aussi des grâces toutes particulières pour nous en ce jour qui est celui de ta fête. »

Et ils le feront, oui, ils le feront, ils y sont obligés. Ils sont les serviteurs du Très-Haut et à ce sujet, je dois encore vous dire ceci : invoquez aussi l’Ange du jour qui, le jour de sa fête, a une puissance toute spéciale pour toucher le coeur du Très-Haut. Ces Anges et ces Saints du jour ont, le jour de leur fête, de même que la Reine du Ciel, le jour où on célèbre une de Ses fêtes, une puissance et un privilège tout particulier pour demander des grâces au coeur du Très-Haut. Celui qui ne demande pas ces grâces se conduit comme un insensé. Il faut être fou et aveugle pour ne pas demander le plus de grâces possibles pour l’Église et pour soi-même. Je voudrais encore ajouter que… . Je ne veux pas vous en dire plus.

E : Dis la vérité et seulement la vérité, au nom de… !

On devrait dire aux fidèles quels sont les Anges et les Saints que l’on fête en ce jour, et on devrait les invoquer avant chaque célébration de la Messe

D : Je dois vous dire, moi, démon, moi qui occupe le second rang dans la hiérarchie des mauvais esprits, bien que cela constitue pour moi une terrible humiliation, je suis obligé de vous dire – parce que je suis un Ange déchu occupant un rang si élevé – que l’on perd des quantités incalculables de grâces quand on n’invoque pas les Anges et les Saints du jour. Chaque fois qu’il célèbre la Messe, tout prêtre devrait s’adresser aux fidèles, avant de commencer, et leur dire à haute voix, avant de se rendre à l’autel : « nous célébrons aujourd’hui la fête de tel Ange et de tel Saint ou de tel martyr. » Invoquez-les aussi pendant la Sainte Messe surtout afin qu’ils vous obtiennent les grâces qui vous sont réservées en ce jour par l’intercession des Anges et des Saints du jour. Vous obtiendrez alors des grâces supplémentaires. Unissez l’Ange et le Saint du jour au sacrifice de la Messe. Bien sûr, les choeurs des Anges y sont déjà présents, mais ce sont surtout ces Anges du jour que l’on doit invoquer.

Invoquez aussi, avant que la Messe ne commence, l’Ange qui est chargé de veiller sur l’Église, la chapelle ou sur le lieu où la Messe est dite, ou celui qui protège le diocèse du lieu. Comme vous le savez déjà certainement, chaque diocèse et chaque Église, c’est-à-dire chaque paroisse, a son propre Ange local. Chaque diocèse a aussi son propre Ange qui occupe un rang plus élevé dans la hiérarchie des Anges. Chaque paroisse a aussi son propre Ange qui veille sur l’Église paroissiale, sur chaque curé, sur chaque fidèle, qui en font partie. Quand on invoque l’Ange avant le début de l’office, il obtiendra alors pendant la Messe des grâces encore plus grandes, pour le curé de la paroisse et ses fidèles : il pourra aussi obtenir et vous donner de grandes grâces. Mais si personne ne l’invoque, il est bien sûr toujours présent mais il dira au Très-Haut : ô …, je ne veux pas vous en dire plus !

E : Parle au nom de Jésus !

D : Ô Dieu Tout-Puissant ! Ô divine Majesté dont nous vénérons tous avec soumission la grandeur et la sublimité, nous nous recommandons à Toi. Nous recommandons toute la paroisse à Ta protection toute spéciale. Regarde, ce curé a oublié de m’invoquer, moi Ton Ange. Vois, tous ces fidèles qui ont oublié de m’invoquer, moi qui suis Ton pauvre Ange à qui cette paroisse ou ce diocèse est confié et qui, conformément à Tes décrets éternels, veille tout particulièrement sur cette paroisse, cette Église, cette chapelle. Mais Tu sais, ô Seigneur, que les hommes sont faibles, c’est pourquoi, ne les laisse pas courir à leur perte. Je voudrais suppléer à tout ce qui leur fait défaut. Ne retiens pas trop leurs fautes et leurs négligences. C’est ainsi que doit prier l’Ange de la paroisse et il prie même davantage. Voilà ce que j’ai été obligé de dire en résumant le plus possible. Je ne veux pas vous en dire plus!

E : Au nom du Père, du Fils, et du Saint Esprit !

Si on ne les invoque pas, les Anges ont les mains liées

D : Malheureusement, moi, démon, je suis obligé de dire que les Anges des paroisses et des diocèses, ainsi que ceux qui se trouvent là où une Messe est célébrée dans une chapelle, sont obligés de prier, alors qu’au lieu de cela, ce sont les fidèles qui devraient prier cet Ange et le Très-Haut. L’Ange pourrait leur obtenir des grâces beaucoup plus grandes. Il a aussi une très grande puissance pour toucher le coeur du Très-Haut. Comme nous avons déjà dû le dire à propos de l’Ange du jour, l’Ange de la paroisse a aussi une grande puissance, mais l’Ange qui veille sur une paroisse ou un diocèse, etc. peut et doit être toujours invoqué d’une manière spéciale lorsqu’une Messe est célébrée, et chaque fois que des prières sont dites dans l’Église dont l’Ange a la charge. L’homme est exaucé beaucoup plus vite, lorsque sa prière correspond à la volonté du Très-Haut, que lorsqu’il prie tout seul et pour lui-même, car les Anges sont toujours de très purs esprits au service du Tout-Puissant, qu’ils aiment d’un amour ardent. Le plus souvent, ce sont des princes qui sont chargés de veiller sur une paroisse ou sur un diocèse. Étant donné que les Anges veillent sur cette paroisse avec des sentiments très nobles et très élevés ainsi qu’avec un très grand amour, ils portent dans leur cœur, pourrait-on dire, chaque membre de cette paroisse : ils voudraient aider les hommes, mais, la plupart du temps, ils ont les mains liées parce que l’on ne les invoque pas et encore moins s’adresse-t-on aux Anges qui sont chargés de veiller sur les paroisses et les diocèses. C’est une chose qui est tout à fait propre au monde des Anges. On ne dira jamais assez qu’il faut faire connaître tout cela. Que les hommes sont bêtes de ne pas vouloir l’accepter et de ne pas y croire. A chaque époque, le Très-Haut a toujours donné des révélations de ce genre: on peut en prendre connaissance, les relire : il existe, du reste, une révélation très authentique donnée par le Ciel lui-même au sujet de ces Anges de paroisse dont j’ai parlé à la fin. Je ne veux pas en dire davantage.

E : Au nom du Père… !

D : Cette révélation fut faite à une certaine « Ancilla » (Mechtilde Thaller de Munich). Elle n’est pas la seule à avoir reçu des révélations.

Il faut faire connaître la grande puissance des Anges!

D : Puisqu’on ne prête plus attention à ces grandes révélations, je dois vous le redire : il faut faire connaître la grande puissance des Anges. Dites-le lorsque vous célébrez la Messe et lorsque vous prêchez. Dites-le aux prêtres qui sont disposés à le dire aussi.

On devrait le crier sur les toits ! Je dois me répéter, tout cela fut révélé de la même manière à la religieuse. Si les hommes savaient la puissance de ce grand Ange, s’ils connaissaient la majesté du Tout-Puissant qui trône dans cette Église, dans laquelle l’Ange doit le servir, ils marcheraient sur les genoux pendant des kilomètres avant d’arriver à l’Église, ils invoqueraient cet Ange avant d’arriver à l’Église, afin que celui-ci puisse leur donner des grâces plus grandes et des bénédictions plus fortes. Je ne veux pas en dire davantage.

E : Au nom de Jésus… !

D : De la même façon que les démons peuvent nuire aux hommes d’une manière redoutable, de même les Anges ont un pouvoir tout aussi redoutable, devrais-je même dire, moi qui suis un Ange déchu, ils ont une puissance redoutable sur le coeur du Très-Haut. Étant donné qu’à aucun moment, ils ne peuvent faillir, et qu’à aucun moment, ils ne peuvent pas ne pas être au service du Très-Haut ; on comprend alors qu’ils aient une puissance tout à fait redoutable, surtout les Archanges, les Anges qui veillent sur les diocèses, les Anges du jour, et les Anges gardiens bien sûr. Cela aussi est une caractéristique tout à fait propre aux Anges. Je ne veux pas en dire davantage.

E : Au nom du Père… !

D : Mais à l’époque actuelle, on en parle beaucoup trop peu. Dans votre Église actuelle telle qu’elle est devenue maintenant, on ne parle pratiquement plus des Anges. Ces révélations à la religieuse ainsi qu’à cette âme privilégiée qui devait faire connaître les Anges du jour sont passées sous silence. On ne parle plus du tout de cela, dois-je dire. Je ne veux pas en dire plus !

E : Parle, dis la vérité, seulement la vérité pour l’amour de Dieu et l’honneur des Saints Anges !

D : Plus personne n’en parle, sauf quelques personnes qui connaissent davantage la doctrine des Anges ou qui croient encore en l’existence de leur Ange gardien. Mais c’est une erreur de mettre la lumière sous le boisseau, et, pour finir, de laisser brûler le boisseau par la chaleur, au lieu de faire resplendir la lumière dans toutes les Églises et le monde entier.

Mais je dois dire que c’est une erreur de ne pas propager cette doctrine ou ces révélations partout. Celle qui est là-Haut et la Sainte Trinité m’obligent à dire que si des vérités si grandes et si sublimes furent communiquées à cette âme privilégiée remplie d’humilité qui reçut les révélations sur l’action des Anges, ce n’est que justice que le monde entier en ait connaissance ! On fait beaucoup trop peu de choses dans ce but. Je dois parler de la part de la Très Sainte Trinité et de la Reine des Anges qui veille avec majesté sur les Anges, et qu’eux-mêmes honorent comme leur mère et leur reine très aimable et très sublime parce qu’elle l’est en effet et parce qu’elle possède toutes les vertus. C’est une erreur, en ces temps très durs de grande confusion pour l’Église, de ne pas faire connaître ce livre ainsi que les noms des Anges du jour uniquement à ceux qui bénéficient déjà de la bonne influence des Anges. On se trompe en pensant que seules ces personnes ont la possibilité et le droit d’invoquer ces puissants Anges du jour et qu’eux seuls connaissent leurs noms. Le Très-Haut n’existe-t-il pas (il montre le ciel) pour tout le monde ? N’a-t-il pas créé les Anges pour tout l’univers et non pas seulement pour ceux qui sont déjà entrés dans ce monde de prière pour obtenir les faveurs des Anges, dont on a déjà parlé ! C’est une très grave responsabilité.

On devrait faire prendre conscience de cette très grande responsabilité aux Évêques et aux prêtres : l’existence de l’Enfer qui ne peut plus être anéanti, l’existence du Purgatoire qui peut parfois en ses zones les plus profondes être plus épouvantable que l’Enfer, parce que là, nous, les démons n’avons finalement plus aucun droit sur ces âmes, et puisqu’elles nous ont échappé de justesse, nous pouvons alors les éprouver davantage que celle qui sont avec nous en Enfer pour l’Éternité, comme nous avons déjà dû le dire.

Voilà ce que vous devez dire aux Évêques. Le fait de se damner ou de se sauver n’est certes pas une mince affaire, une bagatelle, bien au contraire, c’est un très grand drame lorsqu’on est condamné à brûler, à languir et à se consumer pendant des siècles au Purgatoire en soupirant de voir le Très-Haut et les Anges, que l’on n’a pas fait connaître sur la terre, en aspirant après leur secours que l’on ne peut plus alors obtenir, puisqu’on a passé sous silence ce que l’on aurait dû faire connaître au monde. Ce n’est pas moi qui ai voulu vous dire cela, mais j’y fus contraint par la Toute Puissance et la majesté du Très-Haut, je ne voulais pas avouer tout cela (il pousse des cris), cela ne peut que nous faire tort, mais ce n’est que la vérité, toute la vérité, l’irrévocable et entière vérité à laquelle vous aussi vous ne pouvez vous soustraire.

Oui, il y a un monde des Anges, de même qu’il y a un Enfer

Tout comme on doit propager les noms que portent les Anges, on doit aussi faire connaître l’existence de l’Enfer, je dois vous le dire, il faut faire connaître l’existence des bons Anges, des Anges déchus et de l’Enfer. Ils existent. Les noms des Anges du jour et des Archanges devraient aussi être connus. On peut, bien sûr, invoquer les Anges sans plus. Mais lorsque l’on sait à quel jour et pour quelle mission tel Ange fut précisément doté de puissance, alors on l’appellera volontiers à l’aide, en toutes circonstances, et avec plus de ferveur, oui on l’invoquera davantage que si on ne sait rien de tout cela. On sait si peu de choses de lui ; la connaissance que l’on en a est aussi faible que celle que l’on a, étant sur la lune, de l’autre côté de l’univers, de même qu’on connaît très peu les planètes qui sont très éloignées de nous. On admet que tout cela existe bien. On voit tout cela, de là-haut dans le ciel, tous ces astres qui brillent au firmament, mais, en fin de compte, on ne sait pas à quoi ils servent. Il en va de même pour les Anges.

Les hommes sont toujours dépendants, dans leur vie, de certaines impressions et de certaines connaissances qu’ils pensent avoir ; c’est pourquoi ces Anges furent révélés à une âme privilégiée, qui menait une vie très droite, précisément pour cette époque de fin des temps qui est la vôtre et dans le but d’une diffusion dans le monde entier. Le Ciel et le Très-Haut ne veulent pas que ce soient uniquement ceux qui ont la connaissance de ces faits et réalités qui puissent invoquer ces Anges du jour. Une telle attitude serait, ou plutôt est mesquine. Le Très-Haut n’a-t-Il pas institué les Anges pour le service de tous ? Ne fait-Il pas pousser l’herbe pour tout le monde ? De même qu’il a créé pour tout le monde aussi les montagnes, le soleil, les animaux, les arbres et les champs, il en est de même pour les Anges.

L’importance capitale des Anges pour cette époque de fin des temps qui est la nôtre

Le fait que les Anges doivent être connus et invoqués pour faire contrepoids à l’Enfer, en cette époque de fin des temps qui est la nôtre, voilà bien une vérité d’une valeur incomparable.

D : Aujourd’hui j’ai dû dire beaucoup de choses sur les Anges. C’est pourquoi depuis le début, j’ai été tellement excité, aussitôt que je suis entré dans cette pièce. C’est pourquoi, je ne voulais pas parler. Ce sont des vérités d’une valeur inestimable, que je hais parce qu’elles nous font beaucoup de mal, à nous qui sommes en Enfer, et qu’elles ne peuvent que nous porter préjudice. Mais j’ai été obligé de vous les faire connaître, sur l’insistance de la Reine des Anges et sur l’ordre du Ciel et de la Trinité parce que, nous, qui sommes en Enfer, nous provoquons tant de malheurs, surtout en ce moment, et parce que grâce aux Anges vous augmentez votre force contre nous et que jamais vous n’invoqueriez assez les Anges et surtout aussi les Anges du jour, ainsi que, comme je l’ai déjà dit, l’Ange d’une paroisse, d’un diocèse et celui de la chapelle ou de la salle où se célèbre une Messe. Là aussi, un Ange tout particulier est présent pendant cette Messe. Voilà ce que j’avais à dire.

Remerciez le Très-Haut et ne reculez devant aucun sacrifice ni aucune peine pour faire connaître cela, même si vous deviez être l’objet de malversations ou devenir la risée de tout le monde. Voilà la vérité, la vérité entière telle que j’ai dû le dire sur l’ordre du Ciel et d’une manière terriblement forcée. Je ne voulais pas le dire. J’aurais mieux aimé aujourd’hui avoir été tourmenté toute la journée par Lucifer lui-même, en Enfer, plutôt que d’avoir dû dire ces révélations qui, pour vous, sont une bénédiction, et qui, pour nous, sont une malédiction.

Mais, puisque nous avons la permission de vous nuire et de vous poursuivre en cette terrible époque actuelle, je dois vous dire en contrepartie ce que vous devriez vraiment faire pour que vous puissiez vivre quand même dans l’imitation du Christ et persévérer dans cette voie. Voilà ce que je devais dire.

Exorcisme du 1er novembre 1982

E : Exorciste

D : Démon

E : Au nom de la Sainte Trinité, Dieu le Père, le Fils, et le Saint Esprit. Au nom de Marie, l’Immaculée Conception. Dis-nous ce que Dieu t’a commandé de dire et ne dis que la vérité et seulement la vérité et ne parle pas d’autre chose. Au nom du Père, du Fils, et du Saint Esprit.

Les sept Archanges et les puissants choeurs des Anges

D : Je dois dire qu’on doit invoquer les sept Archanges, surtout en ce moment, par leurs noms respectifs. La grande valeur de leur intercession, leur puissant secours et leur nature particulière sont inestimables et sublimes. Certes, ce n’est pas moi qui veux vous dire cela, mais je dois le faire, je suis terriblement forcé aujourd’hui de vous parler des sept Archanges, de leur secours, de leur grandeur et combien, tout particulièrement, ils prodiguent leurs secours, et quel puissant choeur d’Anges se tient derrière chacun d’eux. Derrière chacun de ces sept Archanges, se tiennent de puissants choeurs d’Anges qui sont tous plus ou moins grands mais même les Anges les plus petits possèdent une dignité, une noblesse incomparablement grande. Je dois avouer que nous les craignons. Nous craignons terriblement même ces Anges les plus petits sans parler de ceux qui sont plus grands et des Archanges eux-mêmes. Voilà pourquoi on doit les invoquer.

C’est pour la même raison que les Anges et les Saints du jour doivent être connus, parce que toutes les légions d’Anges et chaque Ange du jour est à la disposition de tout le monde, parce que nous sommes à une époque de grande confusion et que nous pouvons davantage nuire aux hommes et les faire tomber beaucoup plus en ce moment qu’il y a dix, vingt, ou trente ans. Les temps actuels sont devenus maintenant beaucoup plus mauvais ainsi que les attaques de l’Enfer. C’est pourquoi, tous les jours, on devrait invoquer ces puissants Anges et ces Anges du jour.

Le prince angélique Lechitiel, l’Ange du Mont des Oliviers, vient en aide à tous ceux qui sont désespérés

On devrait invoquer tout particulièrement l’Ange Lechitiel. Il a réconforté le Très-Haut dans son effroyable abandon au Mont des Oliviers, ainsi qu’Oriphiel et d’autres Anges encore. Il est revêtu d’un vêtement sacerdotal, comme nous avons déjà dû le dire, il a une étole, une croix et sur le vêtement, un image représentant la Passion du Christ, ainsi qu’un calice surmonté de la Sainte Hostie ; c’est l’Ange qui s’occupe des désespérés, des découragés, et de ceux qui ont envie de se suicider. C’est l’Ange de ceux qui sont complètement anéantis, de ceux qui sont tombés et qui n’ont plus aucune force pour se relever. C’est l’Ange qui veut et qui peut venir en aide à tous ces gens-là, qui ne veulent plus avancer et qui veulent se suicider. Il a la puissance et le don de retenir au dernier moment ceux qui sont dans ce cas-là. Quand on l’invoque, ne serait-ce que quelques fois par an, il est alors si puissant qu’il peut retenir et qu’il retient vraiment ces âmes, de la tentation du suicide, alors que la même personne qui ne l’invoquerait pas succomberait à la tentation du suicide.

Mais quand une personne qui cherche à se suicider invoque l’Ange Lechitiel, ne fût-ce que quelques fois par an, en lui disant :

« Saint Lechitiel, aide-moi, soutiens-moi, relève-moi ! »

Alors, nous, les démons, nous n’avons plus aucun pouvoir pour entraîner cette personne au suicide ; l’Ange Lechitiel a aussitôt la main au-dessus de ces personnes-là pour les protéger et ceci durant toute l’année. Nous ne pouvons plus les entraîner au suicide. L’Ange a une puissance et une force toutes spéciales. C’est donc à bon droit que l’on peut invoquer cet Ange et implorer son secours.

À côté de Lechitiel se trouve aussi le prince angélique Orphar qui vient en aide aux toxicomanes

Lechitiel est aussi un Ange puissant pour les drogués, car ils sont vraiment dans une situation tout à fait désespérée. N’est-il pas en effet désespérant quand on ne trouve plus aucune issue, après avoir absorbé toutes sortes de drogues, sans avoir pu s’arrêter ? Ils sont dans le bain et ils ne peuvent plus s’en sortir. A eux aussi, l’Ange Lechitiel vient en aide et tout particulièrement l’Ange de la nuit dont le nom est Orphar. Orphar est l’Ange de la nuit, celui qui, si je puis dire, écoute tous les bruits de la terre, qui les écoute avec attention, pour éloigner les mauvaises influences. Aux hommes qui risquent de devenir des toxicomanes, il peut encore apporter de l’aide et éloigner le danger quand on l’invoque et quand on le prie dans ce but-là. Il est tout aussi capable de sauver ceux qui sont déjà tombés dans la toxicomanie. Orphar est l’Ange des ténèbres et de la nuit. Lechitiel est l’Ange contre le désespoir. C’est l’Ange très puissant qui vient en aide aux accablés, il les prend avec lui, les réconforte et les remet sur le bon chemin. Je ne veux pas en dire davantage.

L’Immaculée est le plus grand secours pour les jeunes dans leur combat pour la pureté

E : Au nom de Jésus, au nom du Père… !

D : Je dois à nouveau parler de l’Immaculée. Il y a un fait d’une immense tristesse, comme nous avons déjà dû le dire, c’est que l’Immaculée n’est plus vénérée en tant que telle et avec autant de ferveur qu’autrefois. Il est terriblement triste et incroyablement déprimant de voir qu’à Lourdes, la statue qui devrait pourtant porter le titre de l’Immaculée Conception, n’a plus le droit de le porter autour de sa tête, uniquement parce que les hommes lui ont enlevé ce titre ou parce qu’ils veulent lui donner moins d’importance. C’est une affaire très grave et qui est presque inexpiable. Tant de jeunes qui cherchent du secours, ont tourné leur regard vers cette vierge d’une pureté absolue, et ont bénéficié de son aide. Mais, maintenant qu’on a enlevé de la statue de Lourdes, le titre d’honneur qu’elle portait autour de la tête, il s’ensuit inévitablement qu’il n’y a plus autant de grâces qu’auparavant. Elle est la plus grande Sainte du Ciel.

Saint Joseph est, après l’Immaculée, le grand Saint du paradis

Après elle, vient son très chaste époux, Saint Joseph, qui – comme nous avons déjà dû le dire, est, après elle, le plus grand Saint du Ciel, après La Sainte Trinité Elle-même et l’Immaculée. En tant qu’homme, il est, après elle, le plus pur, le plus grand, de loin au-dessus de tous les Saints. Il eut bien plus d’épreuves et de souffrances à supporter qu’on se l’imagine. Les épreuves ont accablé Saint Joseph avec force et violence dès sa jeunesse jusqu’au moment où il put se fiancer avec elle Là-Haut. Il eut à subir d’immenses épreuves, d’immenses douleurs, et ce afin qu’il soit jugé digne par le Très-Haut, de devenir le fiancé de la créature la plus pure qui ait jamais existé. Il n’est personne, excepté lui, qui fut trouvé digne, et aussi personne en dehors de lui aurait été trouvé digne, et, peut-on dire, qui aurait été tant soit peu digne d’une épouse divine, si élevée en sainteté ; et c’est au titre d’honneur de cette vierge si noble, si pure et si sainte, qu’ils osent, ici-bas, donner moins d’importance. Ce n’était pas assez avec les Kùng, les Haag, que sais-je encore… Ce sont les Évêques et les modernistes qui osent lui ravir ce titre d’honneur. Saint Joseph lui-même est affligé de voir tout ce qui est arrivé. Je ne veux pas en dire davantage.

E : Au nom de Jésus… !

D : Il est après elle, le plus grand Saint qui trône au Ciel, oui infiniment plus grand que tous les autres Saints qui viennent après lui, comme nous avons déjà dû le dire une fois.

L’immense cohorte des Saints inconnus

Il existe aussi au Ciel des milliers de Saints dont le nom n’est guère connu mais qui ont enduré de longues et pénibles souffrances et qui ont sauvé beaucoup d’âmes, et cela, l’humanité ne le sait pas et n’en a même aucune idée. On devrait les invoquer, eux aussi, après les Saints du jour. Cette cohorte d’humbles Saints qui ont, comme succédé au Très-Haut dans sa Passion au Mont des Oliviers, dans les heures de détresses les plus dures de la nuit, tout en supportant de souffrir, d’être humiliés, et de patienter et tout cela au milieu d’immenses épreuves, dont les hommes ne savent rien ou si peu de choses.

Les Saints du jour ont une puissance d’intercession toute spéciale le jour de leur fête

Les Saints du jour doivent être invoqués et les fêtes célébrées selon l’ancienne coutume originelle, parce que ce sont ces jours de fête-là qui sont toujours en vigueur au Ciel. Nous, ici en Enfer, nous savons très bien que tel jour, c’est tel Saint qui célèbre sa fête et nous devons alors redoubler d’attention car il a ce jour-là une grande puissance d’intercession etc. Nous devons, nous autres en Enfer, nous armer tout particulièrement et être sur nos gardes ce jour-là. Les jours de fête qui ont été fixés par les modernistes tels qu’ils sont actuellement et tels qu’ils ont été complètement changés, ces jours-là, ce n’est pas la peine que nous soyons sur nos gardes. Nous disons : Ah ! c’est encore un Saint qu’ils ont changé de place. Au Ciel, on ne célèbre pas sa fête aujourd’hui, donc nous devons moins y faire attention. Je ne veux pas en dire davantage.

E : Au nom du Père… !

D : Bien sûr, ceux qui n’en savent rien, peuvent aussi invoquer les Saints le jour où le Ciel ne célèbre pas leur fête officiellement. Ces Saints leur obtiendront quand même des grâces, mais un Saint obtient plus de grâces du Cœur du Très-Haut le jour même de sa fête. Le plus souvent, ces fêtes tombent le jour du décès de ces mêmes Saints. Et il en va de même avec les fêtes de l’Immaculée et celles de Saint Joseph, celle du 19 mars et celle de Joseph artisan, etc. Ces fêtes-là ne peuvent pas être modifiées car, au Ciel, elles sont célébrées précisément ces jours-là, comme elles ont été célébrées depuis toujours. Mais il est très important d’invoquer les Saints ces jours-là et de célébrer les fêtes sur la terre les mêmes jours où le Ciel les célèbre également. Tout homme de bonne volonté devrait donc être en possession d’une liste des Saints du jour et de leur fête suivant l’ancien calendrier. Voilà ce que je dois dire sur les Saints et leurs fêtes. On m’a chargé de vous dire cela, aujourd’hui, en ce jour de leur fête, la grande fête de la Toussaint, où le Ciel exulte de joie et où ils sont portés en triomphe parce que ces grands et puissants Saints ont vraiment gagné la victoire sur le mal. Je ne veux pas en dire davantage.

Les âmes du Purgatoire sont abandonnées ; toutes les anciennes indulgences restent valables

E : Parle au nom du Père… !

D : Mais je dois à nouveau insister tout particulièrement aujourd’hui sur le fait que vous les hommes, vous êtes des sots et des nigauds quand, le jour de la Toussaint, vous ne priez pas tout spécialement pour les âmes du Purgatoire, parce que ce jour-là, on peut beaucoup obtenir pour ces pauvres âmes grâce à l’intercession des Saints. C’est pour elles une journée pas comme les autres, très importante, les Saints leur obtiennent des faveurs. Mais elles en retirent le plus d’avantages quand on peut prier le plus possible sur leurs tombes, pendant toute cette journée, comme on faisait autrefois. Elle est toujours valable, l’indulgence qui fut promulguée autrefois, c’est une indulgence plénière obtenue quand on prie sur les tombes des défunts dans cette intention. Je dis cela contre mon gré. Les indulgences que les papes ont promulguées autrefois sont valables à partir du jour où elles ont été promulguées et elles ne peuvent plus être abrogées.

Le grand secours que l’on donnait autrefois aux défunts

Autrefois, il y avait des milliers, oui, des milliers d’âmes du Purgatoire qui pouvaient quitter le Purgatoire ces jours-là, grâce à ces indulgences que les papes d’alors avaient promulguées. Oui, autrefois, les âmes du Purgatoire recevaient vraiment beaucoup plus de secours parce que les hommes, surtout les catholiques, passaient souvent toute la nuit en prière, sur les tombes ou près des cercueils, comme c’était l’usage. Les défunts recevaient alors beaucoup de soulagement dans leurs souffrances, grâce aux prières de leurs parents et voisins. Souvent, c’était la moitié des habitants du village qui venaient prier pour les défunts. La moitié ou même tout le village se réunissait en prière quand il y avait eu un décès au village. Et ces défunts avaient alors infiniment plus de secours, et ces âmes pouvaient à leur tour obtenir des grâces du Ciel pour leurs connaissances d’ici-bas, grâces qu’ils ne reçoivent pratiquement plus actuellement. Je dois dire cela, parce que, demain, c’est le Jour des Morts, en fait, je ne voudrais pas le dire, mais Elle, La-Haut, m’y oblige, parce qu’elle a pitié des âmes du Purgatoire, et les Saints aussi. Autrefois, c’est en pleurant et en priant beaucoup que l’on pensait à ces pauvres défunts. Je ne veux pas en dire davantage.

Les morgues deviennent des lieux de supplice pour les défunts, parce que plus personne ne prie pour eux

E : Au nom du Père, du Fils… !

D : La nuit, à plusieurs reprises, on les aspergeait d’eau bénite. On était, pour ainsi dire, presque avec eux en Purgatoire. Aujourd’hui, il en va tout autrement : on amène les défunts très rapidement à la morgue, de sorte que l’on ne peut plus les voir et qu’on les oublie très vite, et on peut lors vaquer à d’autres occupations. Il y avait un très grand avantage quand le corps restait ou pouvait rester à la maison.

Les âmes du Purgatoire se plaignent d’être actuellement emmenées à la morgue, dans ces endroits frais et dotés de tout le confort. Qu’est-ce que cela peut bien leur faire d’être ainsi déposées dans ces endroits réfrigérés ? Cela ne leur apporte rien du tout. Elles aimeraient beaucoup mieux que l’on rafraîchisse leur âme, car elles doivent supporter des tourments et souffrir en Purgatoire. Elles seraient soulagées si on voulait bien ne pas cesser de prier près de leur cercueil. Il en était ainsi autrefois, lorsque la plupart des personnes qui se rendaient à la maison mortuaire ou venaient simplement faire une visite, récitaient un ou même plusieurs Notre Père. Elles étaient encouragées à prier pour les défunts, parce qu’elles les voyaient en face d’eux. Aujourd’hui, bien peu de gens peuvent se rendre à la morgue. Car, la plupart du temps, et même presque toujours, elle est fermée. Le plus souvent, il faut commencer par demander la clef, de sorte que l’on n’y va plus si souvent. On dit : « Ma foi, je l’ai souvent vu de son vivant, je sais bien comment il était. » On repousse alors l’idée d’aller à la morgue et on ne prie pas. Mais autrefois, on se rendait au domicile et on s’associait à la douleur des parents qui pleuraient autour du corps de leur défunt. Et puis, cela incitait tout le monde à prier pour cette âme et c’était, au moins, l’occasion de venir en aide aux proches du défunt et de les réconforter. On faisait dire aussi beaucoup plus de Messes, même si, à l’époque, les hommes étaient beaucoup moins riches que maintenant. C’est le monde moderne qui vous a apporté tout cela. Ces morgues ne sont pas la meilleure invention, loin de là !

Cela ne leur ferait pas tort, aux hommes, de sentir l’odeur d’un cadavre. Ils verraient qu’ils sont peu de chose ici-bas, et qu’un jour aussi, ils se décomposeront et qu’ils n’ont aucune raison d’être orgueilleux. Cela ne leur ferait vraiment pas tort. Ce serait, somme toute, une bonne chose si le corps du défunt pouvait rester à la maison, même s’il devait y avoir des odeurs nauséabondes. Certes, à morgue, il n’y a pas d’odeur, mais aussi pas de prière pour secourir les défunts. On se rendrait compte aussi qu’un jour il nous faut mourir, qu’on va à la morgue et puis aussi que plus personne ne prie. C’est une terrible vérité qui devrait faire réfléchir les hommes et qui devrait les remuer. Même si les hommes devaient veiller un cadavre nauséabond pendant trois nuits en priant pour son âme, cela vaudrait beaucoup mieux pour eux plutôt que de s’enfoncer dans leur orgueil, voilà la vérité. Quand dans leur fol orgueil qui monte jusqu’au Ciel, ces hommes meurent et qu’ensuite ils doivent rester en Purgatoire quelques années, une dizaine, des centaines ou même des milliers d’années, selon les cas, pour y expier leurs péchés, et qu’ils n’ont jamais prié devant un cadavre nauséabond et qu’ils ne pensent plus du tout que chacun doit retourner en poussière, à l’exception de quelques Saints qui, par permission divine, ont été préservés de la putréfaction. Mais eux, ils sont déjà Saints. Ils ont beaucoup moins besoin de prières que ceux qui viennent de mourir et qui sont comme des malheureux allongés dans leur cercueil, et pour lesquels personne ne prie, et qui, si je puis dire, meurent de froid dans cette morgue où on les a déposés.

L’incinération des corps n’est pas acceptée par le Ciel

Le Ciel n’aime pas non plus que l’on incinère les corps. Après l’incinération du corps, il n’en reste plus grand chose. Il n’est plus possible, de ce fait, d’accompagner le corps à l’Église ou au cimetière. Il ne reste plus qu’un peu de poussière et de cendre. Le Très-Haut ne veut pas de l’incinération des corps. Il y aurait bien assez de place sur la terre pour construire des cimetières. On ne devrait pas construire tant d’autoroutes, qui ne sont pas vraiment utiles, et qui sont aussi l’occasion pour les hommes de commettre des péchés. Au lieu de construire des autoroutes, on devrait plutôt réserver ces endroits, ou d’autres zones libres, pour y aménager des cimetières, où ces pauvres morts pourraient reposer. On ne devrait pas non plus occuper tant de terrains pour les courses de chevaux et il ne faudrait pas beaucoup de place pour construire des cimetières. En fait, si on le voulait vraiment, on aurait assez de place pour enterrer les défunts, sans que l’on soit obligé de les incinérer. Mais, – comme malheureusement cela est déjà passé dans les moeurs de votre monde moderne et dans la mentalité de l’Église progressiste, on devrait, au moins, s’imposer le devoir, en guise de pénitence, de prier et de faire des sacrifices pour ces pauvres âmes.

On est coupable quand on oublie de prier pour les âmes du Purgatoire

E : Au nom de Jésus… !

D : Moi, je dois vous expliquer cette maudite vérité. Je dois parler parce que je vois, et que je sais ce qu’elle est. Parce qu’ils m’y obligent, ceux qui sont là-haut, à vous dire cela, ce que je vois, ce que je sais déjà de la sphère céleste, pour ainsi dire. Je dois parler. Chacun ne pense qu’à soi et veut sauver sa peau. Chacun voudrait, le plus possible, éviter de regarder la mort en face. Quelques fleurs, quelques préparatifs, cela, on veut bien le faire, parce qu’on y est obligé. Cela, il suffit de le payer avec de l’argent. On préfère, en fin de compte, payer 20, ou 50, ou même des centaines de francs, plutôt que de s’agenouiller soi-même près de ce défunt et de prier le Très-Haut et les Saints pour aider cette pauvre âme et lui procurer quelque soulagement.

« Seigneur, donne-leur le repos éternel, et que la Lumière brille sur eux à jamais. – Seigneur, accorde-leur de reposer en paix. »

C’est encore et toujours l’une des prières les plus efficaces qu’on puisse dire en faveur d’une pauvre âme tourmentée, car pour nous, en Enfer, vous ne pouvez plus rien obtenir. Nous sommes perdus pour toujours, pour l’éternité, pour toujours, pour l’éternité (ces paroles sont dites en criant, et avec un atroce désespoir). On n’a plus besoin d’aide, nous ici, ce n’est plus la peine de nous aider. Par contre, ces âmes du Purgatoire, elles, supplient qu’on leur vienne en aide, elles crient après les hommes, et ceux-ci passent aveuglément devant ces pauvres âmes tourmentées qui étaient pourtant parmi eux, jadis, ou même qui étaient leurs amis ou leurs parents. Quelle attitude lamentable, qui crie vengeance au Ciel ! Quel comportement peu fraternel ! Quelle façon d’agir répugnante et dégoûtante au possible ! Aucun amour, aucun sentiment pour ces pauvres âmes ! Les hommes ne viennent pratiquement pas en aide à ces pauvres âmes. Que peuvent bien représenter quelques misérables prières, récitées à la hâte, ainsi que quelques fleurs, en comparaison avec ces souffrances infligées par le Feu du Purgatoire ?… En outre, ces défunts devraient rester dans la mémoire des survivants. De plus, ce visage, désormais inanimé, mais toujours vivant dans l’âme qui survit en Purgatoire, ce visage devrait rester gravé dans la mémoire de ceux qui restent. Les hommes, et l’Église aussi, sont tombés bien bas, à tel point qu’ils en sont venus à ne plus penser du tout aux pauvres âmes du Purgatoire !

L’Église elle-même, c’est comme si elle ne pouvait plus leur accorder la paix qu’elle leur accordait autrefois. Ces morts se retourneraient dans leurs tombes, s’ils le pouvaient encore. Mais ils ne peuvent que soupirer, gémir et se tordre de douleur, dans l’au-delà, au Purgatoire. Dites-le aux hommes, proclamez-le ! Dites-le dans vos sermons ! Je ne veux pas en dire davantage !

E : Parle au nom de… !

À chaque Messe, on doit faire mémoire des âmes du Purgatoire qui sont les plus tourmentées

D : Les hommes devraient aussi, en particulier lorsqu’ils assistent à la Messe, penser aux âmes du Purgatoire qui appellent au secours, secours qu’elles ne peuvent pas recevoir si ce n’est de la part des hommes qui prient pour elles. Elles reçoivent de l’aide du Ciel quand on prié pour elles, et aussi d’Elle là-haut parce qu’elle a pitié de ces pauvres âmes, à condition toutefois qu’elles l’aient honorée de leur vivant, sinon il ne lui est même pas permis à Elle, là-haut, de les aider, parce que cela est tout à fait contraire à la loi et à la justice. Les hommes ont un privilège incomparable. Ils peuvent à tout moment demander des secours pour les âmes du Purgatoire. Bien sûr, Elle, là-haut, elle peut aussi les consoler, implorer le Très-Haut, et leur procurer quelque consolation, mais elle peut le faire d’une manière beaucoup plus forte, quand les hommes lui adressent des prières, ainsi qu’au Très-Haut, aux Anges gardiens. Les âmes du Purgatoire vous appellent, si je puis dire, moi, Belzébuth, je suis obligé de vous le dire, c’est la Sainte Trinité, la Sainte Vierge et les Archanges qui le veulent, parce qu’ils ont pitié des tourments et des lamentations de ces pauvres âmes pour que celles-ci puissent, au moins, obtenir une petite prière ou une simple pensée de la part des hommes. Dites aux fidèles qu’ils doivent, chaque fois qu’ils assistent à la Messe, appeler à l’aide les Saints du jour, les Anges du jour, le Très-Haut qui a souffert sur la Croix, La Très Sainte Trinité dans toute sa majesté, en faveur de ces pauvres âmes dont vous voulez et devez faire mémoire. Bien sûr, dans les missels, on en parle un peu, les fidèles peuvent toutefois penser à ces pauvres âmes tourmentées, particulièrement lors de la Sainte Communion où il peuvent réciter une prière supplémentaire en mémoire des défunts : ils pourraient dire :

« O Seigneur aujourd’hui, j’ai eu la joie de Te recevoir. Toute la Cour céleste s’est ainsi approchée de moi. Je n’en suis pas digne. J’offre cette Sainte communion pour telle ou telle personne et pour l’Église. Mais souviens-Toi aussi tout particulièrement des âmes du Purgatoire et de celles ‘qui sont les plus délaissées. »

Voilà ce qu’on devrait rappeler aux hommes, car les âmes du Purgatoire sont si facilement oubliées. Elles sont déjà presque totalement tombées dans l’oubli.

Tous les hommes doivent savoir et ne doivent pas oublier de prier sur les tombes, puisque c’est là qu’on peut si facilement les délivrer. Ils pourraient dire un Notre Père, un Je vous salue Marie, un Gloire au Père et ajouter : « Seigneur, donne-leur le repos éternel. » Qu’ils récitent donc ces prières avec ferveur et qu’ils implorent le Ciel afin que le Très-Haut délivre l’âme du défunt. Ainsi, dans sa miséricorde, Il la délivrera, et si elle se trouve déjà au seuil du Paradis, elle peut être délivrée tout de suite. Ce faisant, vous rendez à cette pauvre âme du Purgatoire un service d’une valeur inestimable puisque même quelques jours ou quelques heures leur paraissent des périodes de temps d’une longueur infinie, au milieu de leurs tourments. Alors que vous, il vous suffit de faire si peu de chose pour les aider.

Les cierges bénis et l’eau bénite soulagent les âmes du Purgatoire

Ce mois-ci tout particulièrement ainsi que le jour de la Toussaint et le jour des morts, on devrait faire brûler des cierges et des bougies bénites. Elles en auraient plus de consolation. Il vaudrait mieux le faire toute l’année et on devrait aussi verser beaucoup d’eau bénite pour les âmes du Purgatoire. Tout doit avoir été bien béni auparavant. A chaque fois qu’on fait brûler un cierge béni, même si ce n’est qu’un petit bout de cierge, elles sont consolées et soulagées. Elles ont tant besoin de secours. Cela représente beaucoup pour elles, bien plus que ce que l’on peut penser. Elles sont dans une situation semblable à celle de quelqu’un qui serait dans une épouvantable prison, attaché par les mains et les pieds subissant bien des tourments et qui ne pourrait plus se déplacer. Et c’est comme si, grâce à ce cierge béni, ce prisonnier voyait une petite lueur pénétrer dans sa cellule par la fenêtre et que quelqu’un lui disait ceci :  » un jour, tu pourras sortir. Tiens bon ! tiens bon ! prends patience, persévère avec beaucoup de patience ! C’est bien de ta faute, si tu es là, c’est bien toi qui as péché, mais regarde cette lumière qui te fait comprendre qu’un jour tu quitteras cet endroit.  » Voilà comment un cierge béni et de l’eau bénite peuvent soulager efficacement les douleurs et les supplices des âmes délaissées du Purgatoire.

N.B : Autrefois, dans de nombreuses régions, on faisait mémoire des âmes du Purgatoire en priant et en faisant brûler des cierges bénis sur les tombes, surtout pendant la veillée de Noël et le Jour de Noël. Plus qu’à tout autre moment de l’année, des âmes quittent le Purgatoire pendant la nuit de Noël, comme cela a déjà été révélé par le Ciel à différentes âmes privilégiées.

A nos prières, les Anges gardiens descendent en Purgatoire

On peut aussi envoyer au Purgatoire son Ange gardien, et les autres Anges aussi. Ils veulent consoler les âmes du Purgatoire, et c’est ainsi qu’ils le font : ils ne vont pas directement dans les degrés les plus bas, car ils n’en ont pas le droit. Ils ne peuvent y aller que si le Très-Haut les y autorise, parce que de telles âmes ont beaucoup, beaucoup péché. Mais, en dehors de ces cas-là, ils peuvent accéder à tous les degrés du Purgatoire pour consoler les pauvres âmes qui s’y trouvent.

Les secours procurés par la prière aux âmes du Purgatoire profitent à ceux qui prient pour elles

Comme nous devrions nous efforcer de changer de vie ! Ô vous, les hommes, vous avez tant de pouvoir entre les mains et vous faites si peu de choses, vraiment si peu de choses ! Vous passez devant les tombes de ceux que vous avez connus, comme des aveugles et des indifférents, devant ceux, qui, pourtant, ont vécu aussi, qui peut-être ont eu autant de succès que vous, dans la vie, et qui peut-être, eux aussi, ont été beaux, vivants, impulsifs et pleins de cordialité. On les oublie, ou plutôt, on oublie de prier pour eux. On ne les oublie peut-être pas habituellement, mais, on prie beaucoup trop peu pour eux. On devrait, en cette époque de l’année… Je ne veux pas en dire davantage… !

E : Au nom de la Très Sainte Trinité… !

D : On devrait, en ce mois des défunts, et tout particulièrement demain ou cette nuit, on devrait consacrer quelques heures à la prière pour les âmes du Purgatoire, si on en est capable et si on a une santé qui permet de le faire. Il y a un très bon petit livre de prières pour les âmes du Purgatoire, avec beaucoup d’indulgences, et où chaque indulgence est efficace, qu’elle soit de 300, 500, 700 jours ou de 5, 7, ans, etc.. On devrait réciter toutes les prières de ce petit livre, plusieurs fois, ces jours-ci. On ne pourrait pas faire de plus belle et de plus grande offrande. Mais les âmes du Purgatoire recevraient une aide considérable, elles vous en seraient éternellement reconnaissantes et cela vous serait compté en retour pour vous, car elles prieraient pour vous, afin que, vous aussi, vous puissiez devenir meilleurs et persévérer dans le bon chemin, et pour que plus tard, vous ayez beaucoup moins de Purgatoire à faire. Voilà ce que vous pouvez et devez faire. Celui qui ne ferait pas tout ce qu’il peut pour ces pauvres âmes du Purgatoire, ne serait qu’un fou, un sot, un individu sans coeur, un paresseux.

Les sept Saints Archanges

Michel – Gabriel – Raphaël – Uriel – Jehudiel – Sealtiel – Barachiel

On trouve dans la Bible deux passages qui nous parlent déjà des sept Archanges :

1/ Dans l’Ancien Testament, cela se trouve dans le Livre de Tobie (XII,15) : « Moi, je suis Raphaël, un des sept Anges qui se tiennent et entrent devant la Gloire du Seigneur. »

2/ Dans le Nouveau Testament, Saint Jean écrit dans son Apocalypse (1,4) : « A vous grâce et paix de la part de Celui qui est, qui était et qui vient, de la part des Sept Esprits qui sont devant son trône. »

Les sept Saints Anges ont déjà été invoqués et honorés dans l’Eglise primitive et en particulier les Saints Archanges : Michel, Gabriel et Raphaël qui sont mentionnés par leur nom dans l’Evangile. Les autres Saints Anges furent également connus par leur nom grâce à des révélations privées, et ils furent aussi honorés dans l’Eglise.

Les sept Saints Anges ont le privilège particulier de se tenir devant le trône de Dieu. Par leur profonde humilité et leur grande fidélité dans l’accomplissement de la volonté divine, ils ont gagné ce privilège grâce à leur victoire personnelle lors de l’épreuve qu’ils ont dû subir. Ils étaient et sont encore toujours ceux qui commandent aux Armées célestes, fidèles exécutrices des volontés divines, et ce sont eux qui les commanderont encore lors du combat final. Saint Michel, qui est à leur tête, ainsi que Gabriel, Raphaël, Uriel, Jehudiel, Sealtiel et Barachiel dirigent leurs légions contre les puissances infernales et combattent pour Marie, qui est leur Reine. Ils combattent particulièrement les sept grands dénions qui, depuis le commencement, répandent parmi les nommes, les vices et les sept péchés capitaux, à savoir : l’orgueil, l’avarice, l’envie, la colère, la gourmandise, la luxure et la paresse. L’invocation faite aux sept Saints Archanges et à leurs légions apporte une bénédiction particulièrement grande, et il est d’autant plus nécessaire d’avoir recours à eux en cette époque de fin des temps qui est la nôtre.

Saint Michel Archange

« Quis ut Deus ? – Qui est comme Dieu ? » C’est lui qui combat l’esprit d’orgueil, de superbe, héritage du péché originel, l’esprit du Lucifer. Par l’humilité, nous abattons l’orgueil et la superbe. L’humilité est un abaissement de soi-même, que l’on fait volontairement, à partir du moment où nous reconnaissons notre faiblesse extérieure (Saint Bonaventure).

Alors que les Anges étaient encore indécis dans le choix qu’ils devaient faire, on entendit retentir le cri de St Michel : Qui est comme Dieu ? Dans sa foi inébranlable dans les promesses de Dieu, il se précipita sur Lucifer, il exhorta à la réflexion les Anges qui faisaient toujours confiance à Dieu et il sépara les deux camps : Ici le camp de Dieu, Là-bas celui de Lucifer. Ce n’est pas avec sa propre force mais avec celle de Dieu qu’il se lança dans le combat. Puissant toute sa force d’origine divine dans l’amour de Dieu, il se jeta sur Lucifer et le transforma en un serpent, en un effroyable dragon, et rempli de force et d’amour divins, il précipita dans l’Abîme le dragon, l’antique serpent qui y restera jusqu’à la fin des temps où Saint Michel le précipitera alors sur l’ordre de Marie, sa Reine, en un endroit qui soit le plus éloigné de Dieu. Il était déjà présent au début du combat qui eut lieu au sein de la création et il participera jusqu’à la fin au combat qui se déroule sur la terre. C’est ainsi qu’il est aussi le patron des soldats et des agonisants. Il accompagne les âmes au Tribunal de Dieu et il est aussi le patron du sacrement de l’Extrême Onction. De même qu’il fut le protecteur des Israélites, Saint Michel Archange est aujourd’hui le protecteur de la Sainte Eglise. Le Pape Léon XIII eut la vision du déchaînement que le diable allait susciter dans tous les pays contre l’Eglise à la fin des temps et il vit ensuite Saint Michel Archange précipiter à nouveau le diable et tous ses complices dans les Abîmes de l’Enfer.

Voilà pourquoi le pape composa lui-même une prière à Saint Michel Archange et ordonna qu’elle soit récitée à la fin de la Messe.

Aussi, ce n’est pas par hasard, si la destruction de l’Eglise et de la Sainte Messe réussirent pleinement après la suppression de cette prière, ainsi que l’élimination de Saint Michel des paroles du Confiteor (Je confesse à Dieu). En guise de symboles, il tient une balance dans sa main gauche et un glaive de feu dans sa main droite. On célèbre sa fête le 29 septembre.

Prière :

« Saint Michel Archange, venez à notre secours avec tous vos Saints Anges ! Apprenez-nous à garder la Foi en ces temps de ténèbres ! Apprenez-nous à combattre avec votre humilité ! Apprenez-nous à vaincre dans le silence et l’obéissance à Dieu ! Apprenez-nous à aimer et à être fidèle comme Marie ! Amen. »

Saint Gabriel Archange

« La puissance de Dieu », combat Mammon, l’esprit de l’avarice et de l’appétit du gain (Matth 6,19-34 ; Luc 16,1-17). C’est en étant généreux, par amour pour Dieu, qu’il est possible d’extirper un tel vice. « Car Dieu aime celui qui donne avec joie. » (Prov. 11,24 ; 22,9 ; 2 Cor 9,6 et svt.) « Car c’est avec la mesure que vous employez qu’en retour on mesurera pour vous. » (Luc 6,38) « Il y a plus de bonheur à donner qu’à recevoir. » (Actes des Apôtres 20,33)

Saint Gabriel est le messager de Dieu. Il lui confia le plus grand message de joie que l’humanité ait jamais eu à recevoir, le message de l’Espérance. En cet instant de plénitude, à ce moment le plus crucial de l’histoire de la création, il fut le messager de Dieu, celui auquel Dieu confia la bonne exécution de son plan. Il lui confia la mission d’apporter à Marie, la servante du Seigneur la plus pure et la plus humble de toute l’humanité, le message de l’Incarnation du Fils De Dieu, qui est Lui-même Dieu, le Fils Bien-aimé du Père. Il entra chez Marie et dit : « Je vous salue Marie, pleine de Grâces, le Seigneur est avec vous. » Mais, à ces mots, Marie fut bouleversée (Luc 1,28 et svt.). C’est lui qui, le premier, adora le Fils de Dieu qui venait de prendre chair en la vierge Marie, et le grand messager de Dieu s’agenouilla. Mais c’est Zacharie qui devait faire l’expérience de sa force et de sa puissance. Quand il douta de ses paroles lui prédisant la naissance de Saint Jean-Baptiste, l’Archange le frappa de surdité (Luc 1,18 et svt.). Il est le fidèle messager et le bienfaiteur des prêtres, des consacrés, des serviteurs et des servantes de Dieu. Il tient dans sa main gauche la rose sans épine qu’il apporta à Marie et qui se mit à s’épanouir dans sa maison. On célèbre sa fête le 24 mars.

Prière :

« Saint Gabriel Archange, vienez à notre secours avec vos légions d’Anges ! Aidez-nous à devenir de bons serviteurs et servantes du Seigneur. Aidez-nous à devenir purs et disponibles. Faites en sorte que nos âmes deviennent des havres de paix, où Notre-Seigneur et Notre Dame aiment à venir se reposer. Amen. »

Saint Raphaël Archange

« Le médecin de Dieu » « Celui qui soigne Dieu », « Flèche d’amour de Dieu », combat l’esprit de l’impureté, de l’immoralité et de l’indiscipline. Déjà à La Salette, en 1846, la Mère de Dieu avait dit: « de nombreux couvents ne sont plus des maisons de Dieu, mais des pâturages d’Asmodée. » En dirigeant notre regard vers l’Immaculée, en implorant sa protection et son aide, nous serons purs de corps et d’esprit et nous triompherons du vice de l’impureté. Saint Raphaël est l’Ange de l’amour, de la consolation, de la guérison et du discernement. C’est une ancre de salut. Tout comme son amour, notre cœur doit monter comme une flèche jusqu’au cœur de Dieu, s’y plonger et y rester à jamais solidement ancré. Saint Raphaël nous aide à distinguer le véritable amour et celui d’ici-bas, qui n’est pas éternel. Le véritable amour enveloppe tout dans la douceur, « Elle (la Charité) croit tout, espère tout, supporte tout, elle ne passera jamais (1 Cor 13,7 et svt.). Elle se réjouit toujours dans le Seigneur. » Il accompagna le jeune Tobie dans son voyage. Il est le patron des voyageurs, des médecins, des jeunes, des époux et des prêtres. Il communique le don de la sagesse, de l’intelligence, de la science, du conseil, de la force, de la piété et de la crainte de Dieu. Il doit être invoqué quand de grandes décisions doivent être prises, quand on voyage, quand on doit subir une opération, quand on a pris une mauvaise décision, quand on a consommé des aliments ou des médicaments empoisonnés, quand on a des peines de cœur. Il tient dans sa main droite le bâton du voyageur et dans sa gauche une ampoule de baume. On célèbre sa fête le 24 octobre.

Prière :

« Saint Raphaël Archange, venez à notre aide avec vos Anges, les bienfaisants serviteurs ! Faites grandir en nous votre force et votre amour. Faites en sorte que l’amour de Dieu et de l’Immaculée règnent dans nos coeurs, et triomphent de la haine et de l’impureté répandues dans le monde. Amen. »

Saint Uriel Archange

« Le feu de Dieu », « La lumière de Dieu », combat l’esprit de la colère, de la haine et de l’impatience. Par la douceur et la patience, nous vaincrons ce grave défaut. Il est doux et patient celui qui, par amour pour Dieu, ne s’énerve pas quand il est victime d’une injustice, ne cherche pas à se venger et supporte avec patience et docilité les contrariétés de la vie. « Apprenez de Moi que Je suis doux et humble de coeur et vous trouverez du soulagement pour votre âme » (Matth. 11,29).

En nous entourant de sa couronne de feu, Saint Uriel nous comble d’amour, de patience et de bonté. Il protège tous les lieux de grâces et d’apparitions. Dans l’un de ses messages, Jésus affirma : « Lorsque les armées rouges arriveront, elles ne franchiront qu’au prix de leur vie, la couronne de feu que formeront les divers lieux de la terre où ma Mère est apparue. » Dès le 4ème siècle, il est mentionné dans le martyrologe, il tient dans la main gauche une couronne de feu, une torche brûlante, symbolisant l’ardent brasier de l’Amour de Dieu.

Prière :

« Saint Uriel communiquez-nous la chaleur de votre couronne de feu. Venez à notre secours avec vos légions célestes et apprenez-nous à agir comme Jésus lorsqu’il était sur la terre parmi les hommes. Amen. »

Saint Sealtiel Archange

« La prière de Dieu », combat l’esprit de l’intempérance et de l’ivrognerie. L’intempérance conduit à tous les vices et à tous les crimes. Le Sauveur nous adresse cette exhortation avec ces paroles de l’Écriture : « Tenez-vous sur vos gardes : que vos cœurs ne s’alourdissent pas dans la débauche, l’ivrognerie, et les soucis matériels, et que ce jour-là ne tombe pas sur vous à l’improviste » (Luc 21,34). Les vertus de tempérance et d’abstinence nous permettent de combattre ce vice. Elles éclairent notre intelligence, affermissent notre volonté, nous procurent d’autres vertus, ainsi que le pardon des offenses, la réalisation de nos prières, des grâces extraordinaires et pour finir la récompense éternelle.

Dans les pays de mission, des régions entières ont été libérées de ce vice de l’ivrognerie, grâce à son intercession. Un missionnaire est parvenu à ce résultat dans les régions où il a fait connaître ce grand Archange et imploré son aide. En tant que porteur et distributeur des grâces divines, il tient dans sa main droite une corbeille de fleurs, symbole de la joie, de la vie en Dieu. Jésus a dit à Sœur Josefa Menendez : « La joie en Dieu est la clef de toutes les grâces » (d’après le livre : « Un appel à l’Amour »).

Prière :

« Saint Sealtiel Archange, venez à notre secours avec vos Anges! Apprenez-nous à prier comme le Seigneur a prié et comme Il nous l’a enseigné. Amen. »

Saint Barachiel Archange

« La bénédiction de Dieu », combat l’esprit de la paresse, de l’indifférence et de la tiédeur religieuses. C’est par notre zèle pour le bien, et en nous attachant le plus possible à réaliser notre sanctification personnelle, que nous pouvons écarter ce vice. Le zèle pour le bien est nécessaire pour la béatitude, car le « Royaume des Cieux est l’objet de violence, et ce sont les violents qui s’en emparent » (Matth. 11,12). Ailleurs, Jésus dit encore : « Ce ne sont pas ceux qui me diront : Seigneur, Seigneur ! qui entreront dans le Royaume des Cieux ; mais celui qui fera la volonté de mon Père qui est dans les Cieux » (Matt. 7,21).

Les âmes tièdes sont, aux yeux du Seigneur, pires que les âmes froides. Il dit encore : « Ainsi, puisque tu es tiède, et ni chaud ni froid, je vais te vomir de ma bouche » (Apoco. 3,16). On doit l’invoquer pour les prêtres, afin qu’il y ait de nouveau beaucoup de Saints prêtres, « car tout est attaché à la bénédiction de Dieu » (Ps. 127,1). Il tient dans sa main droite le rituel, symbole de la bénédiction du Seigneur, car « c’est la bénédiction du Seigneur qui procure la richesse » (Prov. 10,22).

Prière :

« Saint Barachiel Archange, venez avec vos Anges nous tirer de notre torpeur ! Aidez-nous à faire le bien et à croître dans l’amour de Dieu et de Marie. Amen. »

Saint Jehudiel Archange

« La louange de Dieu », combat l’esprit de la jalousie et de l’envie, qui en succombant à la jalousie, se révolta de voir la préférence que Dieu accordait à Marie, sur toute autre créature, puisque c’est par Elle que devait se produire l’Incarnation de la deuxième Personne Divine. Sa jalousie l’entraîna jusqu’à la haine des décrets de Dieu. Dans plusieurs exorcismes, le démon s’est fait connaître comme étant l’adversaire privilégié de Jehudiel.

Le vice de la jalousie nous fait envier le bien du voisin. Jadis, dans l’Ancien Testament, les frères de Joseph, poussés par la jalousie, ont voulu l’assassiner parce qu’il était le fils préféré de Jacob. C’est la jalousie qui aveugla et empêcha les Pharisiens de reconnaître la sainteté et la puissance surnaturelle du Fils De Dieu. Leur jalousie se transforma en haine du Seigneur et les amena à Le livrer à mort. Avec l’amour de Dieu, de ses commandements et notre bienveillance envers notre prochain en l’acceptant et en le reconnaissant comme tel, nous triomphons de la jalousie, de la haine et du fanatisme.

L’Archange Saint Jehudiel est notre meilleur guide et notre plus grand bienfaiteur. Son acceptation inconditionnelle des décrets divins et son zèle à exécuter les ordres du Très-Haut scellèrent son alliance éternelle avec Dieu. Ainsi glorifie-t-il Dieu depuis toute éternité et personnifie-t-il, dans la charité, la vivante louange de Dieu. Le peuple élu a brisé et rejeté l’ancienne alliance. Dans le Nouveau Testament, nous sommes tous appelés à recevoir la couronne, celle que Jehudiel tient dans sa main droite, symbole de la récompense de ceux qui auront été fidèles à Dieu et de ceux qui auront adoré Dieu. Comme Saint Paul l’écrit à Timothée : « Désormais m’est réservée la couronne de justice. Le Seigneur me la remettra en ce jour-là, Lui le Juste Juge, et non seulement à moi, mais à tous ceux qui auront attendu sa venue avec amour » (2 Tim. 4,8).

Prière :

« Saint Jehudiel Archange, vous, l’Ange puissant et le redoutable adversaire de Belzébuth, venez à notre aide avec toutes vos légions d’Anges ! Accompagnez-nous dans le combat contre les terribles attaques de l’Enfer, qui menacent d’anéantir l’Église. Éloignez toute jalousie de nos coeurs et faites en sorte que chacun de nous, par l’accomplissement de la Volonté Divine, devienne une vivante louange à la gloire de Dieu. Amen. »

Pour honorer les sept Archanges

Lorsque nous avons quelque chose d’important à faire, nous pouvons aussi expérimenter, en ayant recours à elle, la puissance des sept Archanges, que nous n’invoquerons jamais assez. Celui qui vénère les Anges, vénère aussi leur Reine, Marie, et reçoit un secours efficace dans le combat contre les sept péchés capitaux. Pour honorer les sept Archanges, prenons la résolution de dire, le plus souvent possible : Sept Notre Père, Ave Maria et Gloria en ajoutant :

« Vous, les saints Anges, venez à nous avec vos légions et toute votre puissance, montrez-nous, à nous, ainsi qu’à tous les hommes, votre aide et votre force, pour la seule gloire de Dieu et de Marie, votre Reine, et pour le salut éternel de toutes nos âmes. Amen. »

Extrait de démonologie

D’après la doctrine de Saint Psellius (t 1050). Cette doctrine est celle sur laquelle s’appuie l’Église Catholique en la matière. Saint Psellius classe les démons en six catégories :

  1. Les démons du feu – 2. Les démons de l’air – 3. Les démons de la terre – 4. Les démons de l’eau – 5. Les démons souterrains – 6. Les démons de la nuit

1/ Les démons du feu : ont leur domaine d’action situé dans les planètes et les étoiles et se servent des radiations de ces astres pour nuire aux hommes. Toutes ces mauvaises influences que produisent les démons ne se font que dans les limites voulues par Dieu seul, mais dont l’ampleur exacte nous reste toujours inconnue. Sous l’influence de ces démons, on trouve les adeptes de la magie noire, les astrologues, les cartomanciennes, ceux qui font des horoscopes, les spirites aux pratiques les plus diverses, tous ces gens-là nient l’exercice du libre-arbitre de chacun. Aveu d’un démon : « cela nous est bien égal si ces pratiques sont faites à titre d’objet d’étude, par curiosité, ou pour s’amuser, etc. Pour nous, ce qui est capital, c’est que ces actions engagent la volonté de ceux qui les font, car nous avons, alors, une brèche pour nous introduire dans leur esprit. »

2/ Les démons de l’air : Ils se servent des éléments déchaînés de la nature : la foudre, la grêle, le vent, la tempête, la tornade, etc. pour nuire aux hommes ou pour qu’ils y périssent. Dans son Épître aux Éphésiens (6,12) Saint Paul écrit :  » Il ne s’agit pas pour nous, en effet, de lutter contre des hommes de chair et de sang, mais contre les Principautés, contre les Puissances, contre les Souverains de ce monde de Ténèbres, contre les esprits mauvais qui sont dans les airs. » – C’est pourquoi ce fut une pratique constante dans l’Église Catholique, en cas de tempête, d’orage, de faire sonner les cloches bénites, de procéder à des bénédictions et d’utiliser des cierges bénis pour que le temps soit favorable, et surtout d’employer de l’eau bénite, dont l’usage remonte aux temps des Apôtres.

3/ Les démons de la terre : Ils exercent leurs méfaits dans certaines contrées, forêts, grottes, et de nos jours, ils agissent aussi dans la circulation automobile, afin que les hommes s’égarent et soient attaqués par des animaux sauvages ou venimeux. Selon le témoignage rapporté par un missionnaire en Équateur, là où il y a tant de serpents venimeux, aucun homme portant sur lui la médaille bénite de Saint Benoît, ou plus exactement la médaille de la Sainte Croix, ne fut mordu par un serpent venimeux. Jésus dit un jour à une âme privilégiée : « Malheur à ceux qui ne portent pas d’objets religieux bénis sur eux.  » Un démon dut nous révéler lors d’un exorcisme :  » Si les hommes, en ce moment, invoquaient davantage les Anges gardiens, qui ont pourtant une si grande puissance sur nous, il se produirait moins d’accidents, car nous sommes toujours près des lieux d’accidents. »

On ne recommandera jamais assez le port des médailles bénites de Saint Benoît, qu’on appelle aussi médailles de la Sainte Croix, car lorsqu’elles sont bénites, elles reçoivent un exorcisme spécial.

4/ Les démons de l’eau : poursuivent les hommes dans les cours d’eau, les lacs et les mers, en provoquant des noyades, des naufrages de navires, ou encore en excitant les requins à les dévorer, etc.. Dans la forêt vierge de l’Équateur, on a pu voir des chiens noirs qui couraient sur la surface de l’eau et même, dit-on, des cavaliers noirs.

5/ Les démons souterrains : tentent plus spécialement les chercheurs d’or, les mineurs, etc. Ils les excitent beaucoup à blasphémer. En 1937, il s’est produit dans la région de la Ruhr, une catastrophe minière qui tua 120 mineurs, et qu’une voyante, Mère Hibbeln, avait prédite. Le plus dramatique, assura-t-elle, c’est que la plupart des tués furent damnés, parce qu’ils descendaient au fond de la mine en blasphémant, continuaient de blasphémer pendant leur travail, et blasphémaient encore lorsqu’ils quittaient la mine.

6/ Les démons de la nuit : entraînent les hommes à commettre tous ces nombreux péchés et crimes qui se produisent surtout la nuit. Nous devons invoquer et vénérer spécialement l’Archange Saint Orphar, l’Ange de la nuit, pour qu’il nous aide et nous défende contre ces ennemis. Le Rituel romain contient environ 150 bénédictions et consécrations. Au moyen de toutes ces bénédictions et consécrations, l’Église, par la force de Notre Seigneur Jésus-Christ, neutralise la faculté que possèdent les mauvais esprits de se servir de ces objets bénis et consacrés dans le but de nuire aux hommes.

Ce court extrait de démonologie nous montre bien l’importance que nous devons accorder à l’invocation des Saints Anges.

INRI – Prière. Une prière très efficace que Jésus Lui-même a recommandé de réciter le plus souvent possible en ces temps très durs que nous vivons :

« Jésus de Nazareth, roi souverainement juste, roi de justice et de tous les justes, par la force et la puissance de ce titre de victoire – préservez-nous de tout danger, et protègez-nous contre tout ennemi visible et invisible. Amen. »

Prière pour les défunts

« Je vous offre, ô Père, pour tel défunt, la fidélité du Cœur de Jésus. Seigneur, daignez accepter les mérites de tous vos Saints pour suppléer à ce qui manque aux mérites de tel défunt. Seigneur, je vous offre pour lui tout le bien que votre tendresse a daigné opérer en moi ou accomplir par moi. Par un effet de votre pieuse libéralité, daignez y ajouter encore, accueillir de bonne grâce cette offrande dont la valeur sera ainsi doublée, et lui en appliquer le mérite pour sa récompense éternelle. » (Sainte Gertrude)

Des sept Messes grégoriennes pour les âmes du Purgatoire

La tradition de nos anciens assure que cette pratique a été révélé au pape Saint Grégoire. Elle est d’une étonnante efficacité et vertu pour délivrer de leurs peines les âmes du Purgatoire, sans doute parce qu’elle s’appuie principalement sur les mérites du Christ, grâce auxquels toute leur dette se trouve acquittée.

Si on le peut, qu’on allume à l’heure de ces Messes, sept lampes (ou cierges), en l’honneur de la Passion du Christ. Que l’on dise pendant 7 jours : 75 Pater et Ave Maria ; que l’on fasse 7 aumônes chaque jour et que l’on dise, chaque jour aussi, un Nocturne de l’Office des défunts.

La première Messe est Domine, ne longe, avec la Passion en entier, comme au jour des Rameaux. On implore en même temps le Seigneur, en faisant mémoire de sa captivité : car Il s’est livré spontanément aux mains des pécheurs, afin de libérer cette âme de captivité, et du châtiment qu’elle a mérité par sa propre volonté.

La deuxième Messe est celle du mardi après les Rameaux : Nos autem gloriari, avec la Passion. Cette fois on supplie le Seigneur par son injuste condamnation à la mort ; par cette Messe Il délivre l’âme du juste jugement qu’elle a mérité en se rendant coupable par sa libre volonté.

La troisième Messe est du mercredi après les Rameaux : In nomine Domini, avec la Passion. On implore le Seigneur en lui rappelant comment Il fut attaché et pendu à la croix si douloureusement, afin de libérer cette âme qui s’est comme volontairement attachée à la peine qu’elle subit maintenant.

La quatrième Messe est encore la Messe : Nos autem gloriari, mais avec la Passion Egressus Jésus, comme au Vendredi Saint. On demande, ici, au Seigneur, par sa mort très amère et son cœur transpercé, qu’il veuille bien guérir cette âme des peines et blessures qu’elle a librement contractées par ses péchés.

La cinquième Messe est celle du Requiem eternam. On y demande au Seigneur, au nom de sa sépulture sainte (car Lui, Créateur du ciel et de la terre, a daigné reposer au sein de la terre), d’arracher cette âme à la fosse dans laquelle, volontairement, ses péchés l’ont fait tomber.

La sixième Messe est la Messe Resurrexi. On demande au Seigneur, par la gloire de sa très joyeuse Résurrection, qu’il daigne purifier l’âme de toutes les souillures du péché, et la faire participer à sa gloire.

La septième Messe enfin est la Messe Gaudeamus, comme au jour de l’Assomption de la Bienheureuse Vierge Marie. On implore le Seigneur Jésus et Sa Mère par la joie que ressentit, au jour de son Assomption, la Mère de miséricorde, afin que Dieu accorde à cette âme, grâce aux prières et aux mérites de la glorieuse Vierge, d’être déchargée de tout ce qui la retient encore, et heureusement unie à son époux céleste. Si vous faites cela pour le prochain à l’heure de sa mort, votre prière retournera vers vous, avec une efficacité plus grande encore. Si vous le faites pour vous-même pendant votre vie, ces suffrages vous seront bien plus profitables que si vous comptiez sur les autres pour vous les appliquer après votre mort. Quant au Seigneur toujours fidèle et qui ne cherche que l’occasion de nous faire du bien, il en conservera le souvenir et vous le réservera pour le temps qu’il a choisi. (Sainte Gertrude)

Prières aux Saints Anges

Les courtes prières qui suivent ont été recommandées par le Ciel pour obtenir beaucoup de grâces et de secours pour l’humanité, l’Église et les âmes du Purgatoire :

« Saint Ange du jour N.N (étant donné qu’il n’est pas connu, on doit dire : ton nom, Dieu le connaît, ainsi que mon Ange gardien), Saint du jour N.N et tous les autres Saints du jour, obtenez-nous toutes les grâces que nous pouvons implorer pour nous, l’Église et l’humanité. Mais demandez aussi à tous les autres Anges et Saints de nous obtenir des grâces toutes spéciales en ce jour où l’on célèbre votre fête. Amen »

Après la Sainte communion

« O Seigneur, j’ai eu la joie de Vous recevoir en ce jour. C’est tout le Ciel qui s’est ainsi rapproché de moi. Je n’en suis pas digne. J’offre cette Sainte communion pour tous les hommes, chacun en particulier, et pour la Sainte Église. Mais souvenez-Vous aussi tout spécialement des âmes du Purgatoire, de celle que je Vous recommande en particulier, et de toutes celles qui sont les plus délaissées et auxquelles plus personne ne pense. Amen. »

L’ancre de salut pour ceux qui sont dans le désespoir, pour ceux qui cherchent à se suicider, pour ceux qui sont victimes de la drogue, pour les futures mamans en détresse, etc..

C’est Saint Lechitiel, l’Ange du Mont des Oliviers !

O Saint Lechitiel, vous le puissant Ange du Mont des Oliviers, vous qui étais aux côtés du Christ durant sa terrible agonie au Mont des Oliviers – Venez ! -Restez près de moi (nous, lui, eux). Donnez-moi le courage de me relever, et réconfortez-moi dans cette situation désespérée où je me trouve. Préservez du suicide le grand nombre des désespérés et délivrez de l’esclavage de la drogue tant de pauvres victimes, afin que, réconfortés par vous , ils retrouvent le courage de vivre et qu’ils acceptent de porter la croix que Dieu leur a envoyée. Amen. (composée par le Père E. F.)

Le « Notre Père » De Sainte Mechtilde pour les âmes du Purgatoire

Le récit suivant, qui raconte ce qui arriva à une dame, une âme privilégiée, le 2 février 1968, jour de la Chandeleur, nous montre la très grande valeur et l’abondant usage que l’on peut faire du  » Notre Père  » composée par Sainte Mechtilde pour le soulagement des âmes Purgatoire.

Cela se passa en Suisse, à Einsiedeln, un lieu de pèlerinage marial ; c’était en hiver, un jour de semaine, et l’Église était presque vide, pendant que Mme Aloisia y priait avec ses parents. En regardant vers l’autel privilégié, elle remarqua la présence d’une religieuse très âgée, habillée d’un costume religieux fort ancien, datant d’une époque lointaine. Elle alla vers elle, et cette religieuse lui remit un feuillet de prières qu’elle mit machinalement dans sa poche. Et il se produisit alors quelque chose d’étrange : la porte d’entrée s’ouvrit soudain et, elle vit entrer une immense foule de pèlerins, tous pauvrement vêtus et qui marchaient à pas feutrés, comme des fantômes : un flot de pèlerins d’une longueur presque interminable pénétraient dans l’Église, un prêtre se tenait là et leur montrait le chemin. La paysanne se demandait avec étonnement comment cette foule immense allait-elle trouver assez de place dans l’Église. Elle se tourna ensuite sur le côté, pendant un court instant, pour allumer un cierge, et, lorsqu’elle regarda derrière elle, l’Église était à nouveau aussi vide qu’au début. Remplie de stupéfaction, elle demanda à ses parents où donc tous ces gens étaient passés. Pourtant aucun de ceux qui l’accompagnaient n’avait remarqué le défilé des pèlerins et personne non plus n’avait aperçu la religieuse. N’en croyant pas ses yeux, elle chercha dans sa poche le feuillet qu’on lui avait donné et ce feuillet qu’elle tenait dans ses mains lui prouvait bien qu’elle n’avait pas du tout rêvé. Il contenait le texte d’une prière que jadis Notre-Seigneur avait enseignée à Sainte Mechtilde, lors d’une apparition. C’était le  » Notre Père  » de Sainte Mechtilde pour les âmes du Purgatoire. A chaque fois que Sainte Mechtilde récitait cette prière, elle voyait des légions d’âmes du Purgatoire monter au Ciel.

Notre Père qui êtes aux Cieux

Je vous en prie, ô Père Céleste, pardonnez aux âmes du Purgatoire, car elles ne vous ont pas aimé ni rendu tout l’honneur qui vous est dû, à vous, leur Seigneur et Père, qui par pure grâce, les avez adoptées comme vos enfants ; mais au contraire, elles vous ont, à cause de leurs péchés, chassé de leur cœur où vous vouliez pourtant toujours habiter. En réparation de ces fautes, je vous offre l’amour et la vénération que votre Fils incarné vous a témoignés tout au long de sa vie terrestre, et je vous offre toutes les actions de pénitence et de satisfaction qu’il a accomplies et par lesquelles Il a effacé et expié les péché des hommes. Ainsi soit-il.

Que votre Nom soit sanctifié

Je vous supplie, ô Père très bon, pardonnez aux âmes du Purgatoire, car elles n’ont pas toujours honoré dignement votre saint Nom, mais elles l’ont souvent prononcé en vain et elles se sont rendues indignes du nom de chrétien par leur vie de péchés. En réparation de ces fautes qu’elles ont commises, je vous offre tout l’honneur que votre Fils bien-aimé a rendu à votre nom par ses paroles et par ses actes, tout au long de sa vie terrestre. Ainsi soit-il.

Que votre Règne arrive

Je vous en prie, ô Père très bon, pardonnez aux âmes du Purgatoire, car elles n’ont pas toujours recherché ni désiré votre Royaume avec assez de ferveur et d’application, ce Royaume qui est le seul lieu où règnent le véritable repos et l’éternelle paix. En réparation de leur indifférence à faire le bien, je vous offre le très saint désir de votre divin Fils par lequel il souhaite ardemment qu’elles deviennent, elles aussi, héritières de Son Royaume. Ainsi soit-il.

Que votre volonté soit faite sur la terre comme au ciel

Je vous en prie, ô Père très bon, pardonnez aux âmes du Purgatoire, car elles n’ont pas toujours soumis leur volonté à la vôtre, elles n’ont pas cherché à accomplir votre volonté en toute chose, et même elles ont souvent vécu et agi en ne faisant que leur volonté. En réparation de leur désobéissance, je vous offre la parfaite conformité du cœur plein d’amour de votre divin Fils avec votre sainte volonté et la soumission la plus profonde qu’il vous témoigna en vous obéissant jusqu’à sa mort sur la croix. Ainsi soit-il.

Donnez-nous aujourd’hui notre pain quotidien

Je vous en prie, ô Père très bon, pardonnez aux âmes du Purgatoire, car elles n’ont pas toujours reçu le Saint Sacrement de l’Eucharistie avec assez de désir, mais elles l’ont souvent reçu sans recueillement ni amour, ou même indignement, ou encore elles ont même négligé de le recevoir. En réparation de toutes ces fautes qu’elles ont commises, je vous offre l’éminente sainteté et le grand recueillement de Notre-Seigneur Jésus-Christ, votre divin Fils, ainsi que l’ardent amour avec lesquels Il nous a fait cet incomparable don. Ainsi soit-il.

Pardonnez-nous nos offenses, comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés

Je vous en prie, ô Père très bon, pardonnez aux âmes du Purgatoire toutes les fautes dont elles se sont rendu coupables en succombant aux sept péchés capitaux, et aussi en n’ayant pas voulu, ni aimer, ni pardonner à leurs ennemis. En réparation de tous ces péchés, je vous offre la prière pleine d’amour que votre divin Fils vous a adressée en faveur des ses ennemis lorsqu’il était sur la croix. Ainsi soit-il.

Et ne nous laissez pas succomber à la tentation

Je vous en prie, ô Père très bon, pardonnez aux âmes du Purgatoire, car trop souvent elles n’ont pas résisté aux tentations et aux passions, mais elles ont suivi l’ennemi de tout bien et se sont abandonnées aux convoitises de la chair. En réparation de tous ces péchés aux multiples formes, dont elles se sont rendu coupables, je vous offre la glorieuse victoire que Notre-Seigneur Jésus-Christ a remportée sur le monde ainsi que sa vie très sainte, son travail et ses peines, sa souffrance et sa mort très cruelles. Ainsi soit-il.

Mais délivrez-nous du mal

Et de tous châtiments en vertu des mérites de votre Fils bien-aimé et conduisez-nous, ainsi que les âmes du Purgatoire, dans votre Royaume de gloire éternelle qui s’identifie à vous. Ainsi soit-il.

Prière de Saint Michel Archange à Fatima

Mon Dieu, je crois, j’adore,

J’espère et je vous aime,

Je vous demande pardon pour ceux

Qui ne croient pas, qui n’adorent pas,

Qui n’espèrent pas,

Qui ne vous aime pas.

Très Sainte Trinité, Père, Fils et Saint Esprit,

Je vous adore profondément,

Et je vous offre les très précieux corps,

Sang, âme et Divinité de Notre Seigneur Jésus-Christ

Présent dans tous les tabernacles du monde,

En réparation des outrages, sacrilèges et indifférences

Par lesquels il est lui même offensé.

Par les mérites infinis de son très Saint Cœur

Et du cœur douloureux et immaculé de Marie,

Je vous demande la conversion des pauvres pécheurs.

Ainsi soit-il.

Source

L’escalier de Santa Fe – Chapelle de Loretto

Introduction

A la fin du XIX° siècle, à Santa-Fé (Nouveau Mexique, Etats-Unis), un mystérieux charpentier réalise un escalier à la tenue inexplicable.

Parmi les miracles reconnus, ceux qui sont attribués à Saint Joseph sont rares. L’Escalier de Santa Fé, malgré la prudence des uns et l’hostilité des autres, est pourtant toujours debout : inexplicable, étonnant, magnifique. Il continue de susciter, selon les sensibilités, l’admiration ou le doute dont la controverse s’alimente.
Article de Sœur M. Florian, O.S.F

Voici la traduction d’un article de la Sœur M. Florian, O.S.F, paru dans le Magazine Saint Joseph, avril 1960.

Des sœurs catholiques s’installent au Nouveau Mexique

Voici plus d’une centaine d’années, en septembre 1852 pour être tout à fait exact, les Sœurs de Lorette vinrent dans le sud ouest des États-Unis, voyageant en fourgon bâché et en bateau à aubes. Leur voyage avait débuté au mois de mai précédent, dans le Kentucky, sur un vapeur baptisé le « Lady Franklin », qui leur fit remonter le Mississippi jusqu’à Saint Louis ; de Saint Louis à Independance (Missouri), elles prirent le « Kansas » : mais en trajet, un grand malheur fondit sur la petite communauté. La Supérieure, Mère Mathilde, fut terrassée par le choléra et mourut peu après leur arrivée à Independance. Deux autres des Sœurs contractèrent aussi la maladie, mais en guérirent.

Après plusieurs autres mois de difficultés et de frayeurs, d’essieux et de roues cassés, de journées torrides et d’os blanchis entrevus, ce qui restait du groupe finit par arriver à Santa Fe, Nouveau Mexique. Les Sœurs Madeleine, Catherine, Hilaire et Roberte fondèrent la communauté. À la requête de Monseigneur Lamy, Sœur Madeleine fut désignée comme supérieure du groupe par la maison mère. C’était une femme résolue, fervente, et la situation à laquelle elle dut faire face avec ses Sœurs était une situation difficile.

Ces sœurs de Lorette étaient de grandes dames, parfaitement pénétrées de l’amour de Dieu, et c’est uniquement cela qui leur permit d’affronter les épreuves de ces premières années. La contrée étant encore rude et mal installée, il n’y avait pas, à leur arrivée, de couvent confortable qui les attendait. À cette époque, la ville de Santa Fe était habitée principalement par des indiens et par des mexicains. Elles vécurent tout d’abord, dans une petite maison d’une seule pièce en briques brutes. Santa Fe est désormais une ville de bonne taille, bien qu’avec ses rues étroites et pittoresques, elle conserve vivante l’ancienne atmosphère du vieux Santa Fe.

La construction de la chapelle

Mais revenons en 1852 : il devint rapidement évident que si les sœurs voulaient répondre aux intentions de Monseigneur Lamy, qui souhaitait en les amenant à Santa Fe, qu’elles instruisent les gens, qu’elles auraient besoin d’un couvent et d’une chapelle. Les charpentiers mexicains commencèrent à travailler pour les Sœurs. L’école fut terminée, et on l’appela le Collège de Lorette, de Notre Dame de Lumière. Des plans en vue de la construction d’une magnifique chapelle furent ensuite élaborés. Selon les annales des Sœurs pour cette année-là, la chapelle fut commencée le 25 juillet 1873. C’est le même architecte qui avait dessiné la cathédrale de Santa Fe, M Mouly, qui en fit les plans. Monseigneur Lamy venait de France, et il avait voulu que les Sœurs aient une chapelle similaire à la Sainte Chapelle de Paris, qu’il affectionnait particulièrement. Cela signifie qu’elle devrait être strictement gothique, et de fait, elle sera la première structure gothique à l’ouest du Mississippi.

Les constructeurs mexicains se remirent à travailler sur la nouvelle bâtisse. Elle serait grande ; plus grande en fait que la plupart les chapelles des missions de cette contrée. Elle devait faire 25 pieds de large (8 mètres environ) 75 pieds de long (23 mètres environ) et 85 pieds de haut (26 mètres environ). Sœur Madeleine note dans les annales que la construction de la chapelle était placée sous le patronage de Saint Joseph, « en l’honneur duquel nous recevions chaque mercredi la Sainte Communion afin qu’il nous prête assistance ». Puis elle ajoute : « nous avons été témoins de la puissance de son aide en plusieurs occasions ».
L’erreur de l’architecte

Les travaux de construction de la chapelle se réalisèrent non sans quelques difficultés financières, et de la part des Sœurs, avec un maximum de Foi. Ce n’est que lorsqu’elle fut presque terminée qu’elles se rendirent compte qu’une horrible erreur avait été faite. La chapelle en elle-même était magnifique : et la tribune pour la chorale ne l’était pas moins. Mais aucune liaison entre les deux n’avait été prévue ! Il n’y avait pas de cage d’escalier, et l’exceptionnelle hauteur de la tribune ne laissait pas la place d’en positionner un ordinaire. Mère Madeleine fit appel à de nombreux charpentiers pour essayer de construire un escalier : mais les uns après les autres, ils prenaient les mesures, réfléchissaient, puis ils hochaient la tête en disant tristement : « c’est infaisable, ma Mère ». Il semblait n’y avoir de choix qu’entre deux solutions : mettre une échelle pour atteindre le chœur, ce qui paraissait dans tous les cas peu pratique, ou raser tout l’édifice, pour le reconstruire différemment. La dernière solution eût été un crève-cœur.

Le mystérieux charpentier

Pourtant, quiconque connaît les Sœurs, quelles qu’elles soient, sait qu’elles ne se résoudront pas à des solutions aussi drastiques sans d’abord avoir dit quelque chose comme « attendons un peu, et faisons une neuvaine ». Et parce qu’elles avaient une grande dévotion à Saint Joseph, les Sœurs de Lorette lui adressèrent une neuvaine, afin qu’il trouve une solution convenable à la question.

Le dernier jour de la neuvaine, un homme aux cheveux gris se présenta au couvent, avec son âne et sa caisse à outils. Lorsqu’il vit Mère Madeleine, il lui demanda s’il pourrait aider les Sœurs à construire un escalier ! La Mère donna volontiers son accord, et il se mit au travail. Selon la tradition orale, passée par les sœurs présentes à l’époque aux suivantes, les seuls outils en sa possession étaient un marteau, une scie et une équerre en té. Il mit entre six et huit mois pour terminer le travail. Lorsque Mère Madeleine chercha à le payer, il avait disparu. Elle se rendit alors à la scierie locale pour payer au moins le bois utilisé. Là, personne ne savait quoi que ce soit à ce sujet. Il n’y a, à ce jour, aucune trace, aucun document établissant que ce travail n’ait jamais été payé.

L’extraordinaire escalier

L’escalier en colimaçon laissé par le vieil homme aux Sœurs est un chef d’œuvre, aussi magnifique qu’étonnant. Il fait deux tours complets (2 x 360°) sur lui-même. C’est un escalier colimaçon à noyau creux, il n’y a aucun pilier pour le soutenir, comme la plupart des escaliers circulaires en ont. Cela signifie qu’il est suspendu sans aucun support. Tout son poids repose sur sa première marche. Plusieurs architectes ont avancé qu’il aurait dû s’effondrer sur le sol au moment même où la moindre personne se serait aventurée sur la première marche : et il a cependant été utilisé quotidiennement pendant plus de cent ans. L’escalier a été assemblé exclusivement par des chevilles en bois : il n’y a pas un seul clou. La partie située sous les marches et entre le limon et la crémaillère ressemble maintenant à du bois léger : c’est en réalité du plâtre mélangé à du crin de cheval destiné à donner de la rigidité. Trop nombreux sont les visiteurs à avoir succombé à la tentation de rapporter chez eux un souvenir, et d’avoir pour cela arraché à l’escalier des morceaux de plâtre. En 1952, lorsque les sœurs ont fêté le centenaire de leur arrivée à Santa Fe, elles ont remplacé le plâtre, et l’ont peint de manière à lui donner l’aspect du bois vernis.

À l’époque de sa construction, l’escalier n’avait pas de rampes. Elles furent ajoutées quatre ou cinq ans plus tard. L’une des jeunes filles qui se trouvaient alors dans ce collège, avait à l’époque environ treize ans. Elle devint plus tard Sœur Marie, dans cette congrégation des Sœurs de Lorette, et ne se fatiguait jamais de raconter comment elle et ses amies furent parmi les premières à grimper à cet escalier. Elle disait aussi qu’elles avaient tellement peur de monter à la tribune, qu’elles en redescendaient sur les mains et sur les genoux.

L’actuelle Supérieure de la communauté Sœur Januarius, m’a dit que des visiteurs sont venus du monde entier voir cet escalier merveilleux. Parmi eux, de nombreux architectes qui, sans exception, lui ont dit qu’ils ne comprenaient pas comment l’escalier avait été construit, ni comment il demeurait en aussi bon état après quasiment un siècle d’utilisation.

Expertises

J’ai parlé de l’escalier avec Monsieur Urban C. Weidner, architecte de la région de Santa Fe, et expert en boiseries. Il m’a dit qu’il n’avait jamais vu un escalier circulaire sur 360° qui ne soit pas supporté par un pilier central. Les autres escaliers colimaçons à noyau creux ont des dimensions nettement plus réduites. L’une des choses les plus surprenantes à propos de cet escalier, c’est, selon Monsieur Weidner, la perfection des courbes des limons. Il m’a expliqué que le bois est raccordé (en menuiserie on dit « enté ») sur les côtés des limons par neuf entures sur l’extérieur, et sept sur l’intérieur. La courbure de chaque pièce est parfaite. Comment cela a-t-il été réalisé dans les années 1870, par un homme travaillant seul, dans un endroit retiré, avec des outils des plus rudimentaires ? Cela n’a jamais été expliqué.

De nombreux experts on tenté d’identifier le bois utilisé, et de deviner son origine. Personne n’a encore été capable de produire un rapport satisfaisant sur la question. Les marches ont constamment été piétinées depuis plus de cent ans. Elles ne présentent des signes d’usure que sur les bords. Monsieur Weidner identifie ce bois comme « une sorte de pin granuleux sur les bords ». Il sait cependant avec certitude que ce bois au grain dur ne provenait pas du Nouveau Mexique. La nature exacte du bois utilisé, et l’endroit où le vieux charpentier se l’est procuré restent un mystère. Notre Mère la Sainte Eglise est toujours très circonspecte lorsqu’il s’agit de juger des choses surnaturelles. C’est pourquoi les Sœurs et les prêtres de la région de Santa Fe ont évité, dans le même esprit, de dire quelque chose de définitif à propos de l’escalier. Les Sœurs du Collège de Notre Dame de Lorette savent aujourd’hui, comme le disaient déjà Sœur Madeleine et sa communauté, que l’escalier était la réponse de Saint Joseph à leurs prières. Beaucoup se plaisent à penser que le charpentier était Saint Joseph lui-même. Pourtant les annales de la communauté comme les archives diocésaines sont silencieuses sur le sujet : les annales nous apprennent cependant que la chapelle Notre Dame de Lumière a été dédicacée le 25 avril 1878.

Tous ceux qui visitent l’édifice pour voir ce magnifique escalier circulaire, sont stupéfaits de sa beauté et de son caractère merveilleux. Mais personne ne peut donner d’explication satisfaisante pour sa construction et pour sa conservation. C’est vraiment un escalier inexplicable. Sœur M. Florian, O.S.F

Notre-Dame de Guadalupe (La Vierge du Mexique)

Tout récit sur les apparitions de Notre Dame de Guadalupe est inspiré du Nican Mopohua, ou Huei Tlamahuitzoltica, écrit en Hahuatl, la langue Aztèque, par l’écrivain Indien Antonio Valeriano autour de la moitié du XVIe siècle.
Malheureusement l’origine de son ouvrage n’a jamais été connu. Une première copie fut publiée en Nahuatl par Luis Lasso de la Vega en 1649. Une copie de la couverture est ci-contre.

Voici la traduction française du récit:

Dix ans après la prise de Mexico, la guerre prit fin et la paix régna parmi le peuple; de cette façon la foi commença à éclore, le discernement du vrai Dieu pour qui nous vivons. En ce temps là, en l’année quinze cent trente et un, dans les premiers jours du mois de décembre, vivait un pauvre Indien appelé Juan Diego, connu comme étant un natif de Cuautitlan. A certains égards, , il appartenait spirituellement à Tlatilolco.

PREMIERE APPARITION

Un samedi, tout juste avant l’aube, il était en route pour le culte divin et pour ses propres affaires. Lorsqu’il arriva au pied de la colline connu sous le nom de Tepeyacac, le jour parut et il entendit chanter sur la colline, comme un chant de différents beaux oiseaux.

Occasionellement la voix des chanteurs s’arrêtait et il semblait que l’écho répondit. Le chant, très doux et délicieux, était plus beau que celui du coyoltotol, du tzintizcan et d’autres beaux oiseaux. Juan Diego s’arrêta pour voir et se dit à lui-même “Par chance, suis-je digne de ce que j’entends? Peut-être suis-je en train de rêver? Suis-je réveillé? Où suis-je? Peux-être suis-je dans ce paradis terrestre dont nous parlaient nos ancêtres? Peut-être suis-je maintenant au ciel?”

Il regardait vers l’est, vers le haut de la colline d’où venait ce précieux chant céleste; puis, subitement le chant s’arrêta et le silence régna. Il entendit alors une voix venant de la colline qui lui disait “Juanito, Juan Dieguito”

Il s’aventura alors vers l’endroit où on l’appelait. Il n’était pas le moindrement effrayé; au contraire, il jubilait. Il grimpa alors la colline pour voir d’où on l’appelait. Quand il atteignit le sommet il vit une Dame qui s’y tenait debout et qui lui dit de s’avancer.

S’approchant d’elle, il s’émerveilla de sa grandeur surhumaine; ses vêtements brillaient comme le soleil; la falaise sur laquelle reposaient ses pieds étincelait de lumière comme entourée d’un bracelet de pierres précieuses, et la terre resplendissait comme un arc en ciel.

Les mezquites, nopales et autres mauvaises herbes qui poussent à cet endroit, paraissaient comme des émeraudes, leurs feuillages comme des turquoises, leurs branches et leurs épines brillaient comme de l’or. Il s’inclina devant elle et entendit sa parole, douce et courtoise, comme quelqu’un qui vous charme et vous enchante profondément.

Elle lui dit : “Juanito, le plus humble de mes fils, où vas-tu?” Il lui répondit “Madame et enfant, Je dois atteindre ton “église à Mexico, Tlatilolco, afin de poursuivre les choses divines qui nous sont enseignées et données par nos prêtres et nos délégués et Notre Seigneur.

Elle lui parla alors ainsi: “Sache et comprends bien, le plus humble de mes fils, que je suis la toujours vierge Sainte Marie, Mère du Vrai Dieu pour qui nous existons, du Créateur de toutes choses, Seigneur du ciel et de la terre. J’aimerais qu’une église soit érigée ici, rapidement, afin que je puisse vous montrer et vous donner mon amour, ma compassion, mon aide et ma protection, parce que je suis votre mère miséricordieuse, à vous, à tous les habitants de cette terre et à tous ceux qui m’aiment, m’invoquent et ont confiance en moi. J’écoute leurs lamentations et je remédie à leurs misères, leurs détresses et leurs peines. Afin d’accomplir ce qu’exige ma clémence , va au palais de l’évêque de Mexico et tu lui diras que je manifeste un grand désir qu’ici, sur cette plaine, une église soit construite en mon honneur; tu lui raconteras dans les moindres détails tout ce que tu as vu et admiré et ce que tu as entendu. Sois assuré que je te serai extrêmement reconnaissante et que je te récompenserai, parce que je te rendrai heureux et digne de récompense pour les efforts et la fatigue que tu vas endurer pour cette mission. Voilà, tu as entendu mes instructions, mon humble fils, va et fais tous tes efforts.”

A cet instant, il s’inclina devant elle et dit “ Madame, Je vais obéir à tes instructions; maintenant je dois te quitter, moi, ton humble serviteur: Il descendit alors afin de s’acquitter de sa tâche et prit l’allée qui mène tout droit à Mexico.

DEUXIEME APPARITION

Ayant pénétré dans la ville,il se rendit directement et sans délais, au palais épiscopal ou venait d’être nommé un nouveau prélat, le Père Juan de Zumarraga, un Religieux Franciscain. A son arrivée, il essaya de le voir; il plaida auprès des serviteurs afin qu’ils annoncent sa visite, et après une longue attente il fut informé que l’évêque avait ordonné de le faire entrer.

En entrant, il s’inclina et s’agenouillant devant l’évêque il lui transmit le message de la Dame du ciel. Il lui raconta aussi tout ce qu’il avait admiré, vu et entendu. Après avoir écouté son bavardage et son message l’évêque trouva cela incroyable; il lui dit alors:” Tu repartiras, mon fils et je t’écouterai à mon gré.

Je reprendrai tout depuis le début et refléchirai sur les voeux et les désirs pour lesquels tu es venu.” Il s’en alla et paraissait triste car le message n’avait pas été accompli sous toutes ses formes.

Il rentra le même jour. Il revint directement au haut de la colline et rencontra la Dame du ciel qui l’attendait à la même place où il l’avait vue la première fois. La voyant, il se prosterna devant elle et lui dit “Madame, la plus petite de mes filles, mon Enfant, j’a été là où tu m’as envoyé afin de me conformer à tes instructions. Avec beaucoup de difficultés j’ai pénétré dans le bureau du prélat. Je l’ai vu et lui a fait part de ton message, comme tu me l’avais commandé. Il m’a reçu bienveillamment et m’a écouté attentivement mais sa réponse laissait entendre qu’il ne me croyait pas. Il m’a dit “Tu reviendras et je t’entendrai à mon gré. Je reprendrai tout depuis le début et réfléchirai sur le voeu et le désir qui t’ont amené.”

J’ai parfaitement compris de par la façon dont il m’a répondu qu’il pensait que ton désir d’avoir une église qui te soit consacrée est une invention de ma part, et que ce n’est pas ton ordre, aussi je te supplie fortement, Madame, de confier l’accomplissement de ton message à quelqu’un d’important , de connu qui inspire le respect et l’estime, afin qu’on le croie; parce que je ne suis rien, je suis une petite ficelle, une minuscule échelle, une queue, une feuille et toi, mon Enfant la plus petite de mes enfants, ma Dame, tu m’as envoyé à une place que je ne fréquente jamais ni ne m’y repose. Je t’en prie , pardonne moi ce grand desagrément et ne sois pas irritée, Madame.

La Vierge Marie répondit:” Ecoute, ô le moindre de mes fils, tu dois comprendre que j’ai de nombreux serviteurs et messagers à qui je peux confier l’accomplissement de mon message et l’excécution de mon désir, mais c’est toi précisémenet que je sollicite et demande de m’aider afin que par ta médiation mon voeu soit accompli. Je t’implore ardemment, toi le moindre de mes fils, et avec fermeté je t’ordonne d’aller demain voir l’évêque. Tu y vas en mon nom et tu lui fais connaitre mon voeu intégral selon lequel je lui demande de commencer la construction d’une église. Et dis-lui aussi que c’est Moi, en personne, la toujours-vierge, Sainte Marie, Mère de Dieu qui t’ai envoyé”

Juan Diego répondit: “Madame, mon Enfant, je ne veux pas te faire de la peine. Joyeusement et de plein gré j’obéirai à tes instructions. Sous aucune condition je ne manquerai de le faire; j’irai accomplir ton désir car non seulemnt le chemin est pénible mais peut-être que je ne serai pas écouté avec plaisir, ou si on m’écoute on ne me croira peut-être pas. Demain après-midi, au coucher du soleil, je reviendrai te porter la réponse de ton message au prélat. Je prends maintenant congé de toi, le plus petite de mes enfants, mon Enfant et Madame. Repose-toi entre-temps” Il s’en alla se reposer chez lui.

TROISIEME APPARITION

Le jour suivant, il quitta la maison avant l’aube, et prit le chemin de Tlatilolco, afin d’être instruit des choses divines et d’être présent à l’appel, après quoi il irait voir le prélat.

Vers dix heures, rapidement, après avoir assisté à la Messe et avoir inscrit sa présence, il s’en alla quand la foule se fut dispersée. Sur l’heure JuanDiego se rendit au palais de l’évêque.

A peine fut-il arrivé qu’il essaya ardemment de voir l’évêque. Après encore beaucoup de difficultés il parvint à le voir. Il s’agenouilla à ses pieds. Il s’attrista et pleura pendant qu’il exposait les instructions de la Dame du ciel demandant à Dieu de lui accorder qu’on croie à son message et au voeu de l’Immaculée pour qu’un temple soit construit là où Elle le voulait. L’évêque, afin de se rassurer, lui posa beaucoup de questions, lui demandant où il l’avait vue et comment elle était. Il décrivit le tout à la perfection à l’évêque.

Malgré les explications précises de son apparence et de tout ce qu’il avait vu et admiré, qui en soi indiquait qu’elle était la toujours-vierge Sainte Mère du Sauveur, Notre Seigneur Jésus-Christ, il ne lui accorda néanmoins aucun crédit lui disant que pour sa requête il lui fallait faire ce qui lui était demandé mais de plus qu’un signe était nécessaire afin qu’il puisse croire qu’il était vraiment envoyé par une Dame du ciel. Juan Diego dit alors à l’évêque “Monseigneur,écoutez! Quel doit être le signe que vous demandez? Car j’irai le demander à la Dame du ciel qui m’a envoyé vers vous.” L’évêque voyant qu’il acceptait sans aucun doute et ne se rétractait pas, le renvoya.

Il ordonna immédiatement à quelques personnes de son entourage, en qui il pouvait avoir confiance, de le suivre et de surveiller où il allait, qui il voyait et avec qui il parlait. Ceux qui le suivirent le perdirent de vue alors qu’ils traversaient la ravine près du pont de Tepeyac. Ils cherchèrent partout mais ne purent le retrouver. Ils revinrent donc non seulement parce qu’ils étaient fatigués mais aussi parce que leurs desseins avaient été déjoués, et cela les avait mis en colère. Et c’est ce qu’ils racontèrent à l’évêque. Pour l’influençer afin qu’il ne crut pas en Juan Diego, ils dirent à l’évêque que Juan Diego le trompait et inventait ce qu’il racontait ou qu’il avait seulement rêvé ce qu’il racontait et demandait.

Finalement ils s’arrangèrent pour que, si jamais il retournait, il fût retenu et durement puni afin qu’ il cessât de mentir et de tromper.

Entre temps, Juan Diego était avec la Bienheureuse Vierge lui rapportant la réponse de Monseigneur l’évêque. La Dame, après l’avoir écouté, lui dit:”Très bien, mon petit, tu repartiras la-bas demain, afin de porter à l’évêque le signe qu’il a demandé. Avec cela il te croira et dans son regard il n’y aura ni doute ni soupçon. Et sache, mon petit, que je te récompenserai pour ta sollicitude, tes efforts et ta fatigue à mon égard. Je t’attendrai ici demain.”

QUATRIEME APPARITION

C’est le jour suivant, un lundi, que Juan Diego devait porter un signe pour qu’on le croie, mais il n’y revint pas parce que, en rentrant chez lui, son oncle, Juan Bernardo, était tombé malade et son état était grave.

Il appela d’abord un docteur qui l’aida mais c’était trop tard, son état s’empirait. A la tombée de la nuit son oncle lui demanda d’aller à l’aube à Tlatilolco et de ramener un prêtre pour le préparer et entendre sa confession car il était certain qu’il allait mourir et qu’il ne se lèverait plus ni ne guérirait.

Le mardi, avant l’aube, Juan Diego partit de sa maison pour Tlatilolco pour ramener un prêtre et comme il s’approchait de la route qui rejoint la pente qui mène au sommet de la colline de Tepeyac, vers l’ouest, et où il avait l’habitude de traverser la route, il se dit “ Si je continue ce chemin, la Dame va sûrement me voir, et je pourrais être retenu afin que je puisse porter le signe au prélat comme convenu; mais notre premier souci est d’aller rapidement appeler un prêtre car mon oncle l’attend certainement” il fit donc le tour de la colline afin qu’il ne puisse être vu par elle qui voit bien partout.

Il la vit descendre du haut de la colline et regarder vers là où ils s’étaient . rencontrés précédemment. Elle s’approcha de lui au bas de la colline et lui dit” “Qu’y a-t-il, le moindre de mes fils? Où vas-tu?”
Etait-il affligé ou honteux ou effrayé? Il s’inclina devant elle. Il la salua, disant:” Mon Enfant, la plus tendre de mes filles, Madame, que Dieu veuille que tu sois satisfaite. Comment vas-tu ce matin? Est-ce que ta santé est bonne, Madame et mon Enfant? Je vais te faire de la peine. Sache, mon enfant, qu’un des tes serviteurs , mon oncle, est très malade, Il a attrapé la peste et est sur le point de mourir. Je dois me hâter vers ta maison à Mexico afin d’appeler un de tes prêtres, aimé de Dieu, pour qu’il entende sa confession et lui donne l’absolution car, depuis notre naissance, nous sommes venus au monde pour nous préserver des oeuvres de la mort. Mais si je pars, je reviendrai ici rapidement afin d’aller porter ton message. Madame, mon Enfant, pardonne moi, sois patiente avec moi pour le moment. Je ne te decevrai pas, la plus petite des mes filles. Demain je viendrai en toute hâte.

Après avoir écouté les paroles de Juan Diego, la Très Sainte Vierge répondit: ”Ecoute moi et comprends bien, le moindre de mes fils, rien ne doit t’effrayer ou te peiner. Que ton coeur ne soit pas troublé. N’aies pas peur de cette maladie, ni d’aucune autre maladie ou angoisse. Ne suis-je pas là, moi qui suis ta Mère? N’es-tu pas sous ma protection? Ne suis-je pas ta santé? Ne reposes-tu pas heureux en mon sein? Que desires-tu de plus? Ne sois pas malheureux ou troublé par quoi que ce soit. Ne sois affligé pas la maladie de ton oncle, il n’en mourra pas. Sois assuré qu’il est maintenant guéri”. (Et à ce moment son oncle fut guéri comme il devait l’apprendre par la suite)

Quand Juan Diego entendit ces mots de la Dame du ciel, il était grandement consolé. Il était heureux. Il la supplia de l’excuser afin qu’il aille voir l’évêque et lui porter le signe ou la preuve afin qu’on le croie. La Dame du ciel lui ordonna de grimper au haut de la colline où ils s’étaient précédemment rencontrés.

Elle lui dit: « Grimpe, ô le moindre de mes fils , jusqu’au haut de la colline; là où tu m’as vue et où je t’ai donné des instructions, tu verras différentes fleurs. Coupe les, cueille les, rassembles les et puis viens les porter devant moi.”

Juan Diego grimpa sur la colline immédiatement, et comme il atteignait le sommet il fut stupéfait; de voir qu’une telle variété de merveilleux rosiers de Castille étaient en floraison bien avant la saison où les roses devraient bourgeonner car hors de saison elles gèleraient. Elles étaient parfumées et recouvertes des gouttes de rosée de la nuit qui ressemblaient à des perles précieuses.

Il commença immédiatement à les cueillir. Il les assembla et les plaça dans son tilma. Le haut de la colline n’était pas une place où pourrait fleurir n’importe quelle fleur car il y avait beaucoup de rochers, de ronces, d’épines, de nopales et de mezquites. Occasionellement de l’herbe poussait mais c’était au mois de décembre quand la végétation n’était pas gelée.

Il descendit la colline immédiatement et porta les différentes roses qu’il avait cueillies à la Dame du ciel qui, en les voyant les prit entre ses mains et les plaça à nouveau dans son tilma, lui disant : « ô toi, le moindre de mes fils , cette variété de roses est une preuve et un signe que tu porteras à l’évêque. Tu lui diras en mon nom qu’il y verra là mon voeu et qu’il doit s’y conformer. Tu es mon ambassadeur, le plus digne de ma confiance. Je te l’ordonne rigoureusement de ne déplier ton manteau qu’en présence de l’évêque et de lui montrer ce que tu portes. Tu lui raconteras bien tout; tu lui diras que je t’ai ordonné de grimper au haut de la colline et de cueillir les fleurs; et aussi tout ce que tu as vu et admiré afin que tu puisses persuader le prélat d’accorder son soutien à ma demande qu’une église soit construite.”

Après les conseils de la Dame du ciel, il prit le chemin qui mène directement à Mexico, heureux et sûr du succès, portant avec beaucoup de précaution le contenu de son tilma afin que rien ne s’échappe de ses mains et s’enivrant du parfum de cette variété de belles fleurs.

LE MIRACLE DE L’IMAGE

Quand il arriva au palais épiscopal, le majordome vint à sa rencontre ainsi que d’autres serviteurs du prélat..Il les supplia de dire à l’évêque qu’il voulait le voir, mais personne ne voulait le faire, ils faisaient semblant de ne pas l’entendre, probablement et parce qu’il était trop tôt ou parce qu’ils le connaissaient comme étant un importun et qu’il les harcelait; de plus, leurs collègues leur avaient raconté qu’ils l’avaient perdu de vue quand ils l’avaient suivi.

Il attendit longtemps. Quand ils virent qu’il avait attendu longtemps debout, abattu, ne faisant rien, attendant d’être appelé et paraissant avoir quelque chose dans son tilma, ils s’approchèrent de lui afin de savoir ce qu’il portait. Juan Diego voyant qu’il ne pouvait cacher ce qu’il portait et sachant qu’il serait molesté, bousculé, lacéré, ouvrit un peu son tilma là où se trouvaient les fleurs. En voyant cette variété de roses de Castille hors saison, ils furent complètement stupéfaits parce qu’elles étaient si fraîches, en pleine floraison, si parfumées et si belles. Ils essayèrent de s’en emparer et de tirer quelques unes mais ne réussirent à aucune des trois fois qu’ils osèrent le faire. Ils ne réussirent pas parce qu’à chaque fois qu’ils essayaient de les prendre, ils ne purent voir les fleurs réelles. A la place elles paraissaient peintes, imprimées ou cousues sur la toile. Ils allèrent alors dire à l’évêque ce qu’ils avaient vu l’informant que l’Indien qui était venu à plusieurs reprises voulait le voir et qu’il avait sûrement une raison pour l’avoir attendu avec anxiété si longtemps et être si désireux de le voir.

En entendant cela l’évêque comprit qu’il avait apporté la preuve pour confirmer ses dires afin qu’il se conformât à la requête de l’Indien. Il ordonna de le faire entrer immédiatement. Dès son entrée Juan Diego s’agenouilla devant lui comme à l’accoutumée et raconta à nouveau ce qu’il avait vu et admiré ainsi que le message. Il lui dit” Monseigneur, j’ai fait ce que tu as commandé, je suis allé dire à mon Ama, ma Dame du ciel, Sainte Marie, précieuse mère de Dieu que tu as demandé un signe et une preuve afin que tu puisses croire qu’il faut construire une église là où elle l’a demandé; je lui ai aussi dit que je t’avais donné ma parole que je rapporterais un signe et une preuve de son désir comme tu l’as demandé. Elle se montra condescendante et agréa à ta requête . Tôt ce matin elle m’a envoyé te voir à nouveau; je lui demandais une fois encore le signe afin que tu puisses me croire et elle me dit qu’elle me le donnerait et elle s’y conforma. Elle m’envoya au haut de la colline, là où j’avais l’habitude de la voir, pour cueillir une variété de roses de Castille. Après les avoir cueillies je les lui ai portées, elle les a prises de sa main et les a placées dans mon vêtement afin que je te les porte et te les donne en personne. Même si je savais que le haut de la colline n’était pas un endroit où pousseraient des fleurs car il y a beaucoup de rochers, de ronces, d’épines, de nopales et de mezquites, j’avais encore des doutes. Quand je me suis approché du haut de la colline, je vis que j’étais au paradis où il y avait une variété d’exquises roses de Castille, couvertes de brillante rosée et je les ai cueillies immédiatement. Elle m’a dit que je devais te les porter et je me suis exécuté afin que tu puisses voir en elles le signe que tu m’a demandé et te conformer à son vœu; aussi et mon message soient crédibles. Voilà. Reçois les.” Il déplia son vêtement blanc où il avait mis les fleurs et quand toutes les différentes variétés de roses de Castille tombèrent à terre apparut soudain le dessin de la précieuse Image de la toujours vierge Sainte Marie, Mère de Dieu, comme on la voit aujourd’hui dans l’église de Tepeyac, nommé Guadalupe.

Quand l’évêque vit l’image, lui et tous ceux présents tombèrent à genoux. On l’admira beaucoup. Ils se levèrent pour la voir, ils tremblèrent et, avec tristesse, ils démontrèrent qu’ils la contemplaient avec leur cœur et leur esprit. L’évêque, avec des larmes de tristesse, pria et implora son pardon pour n’avoir pas accompli son vœu et sa requête. Quand il se releva, il détacha du cou de Juan Diego le vêtement sur lequel apparaissait l’Image de la Dame du ciel. Il le prit et le plaça dans sa chapelle. Juan Diego demeura un jour supplémentaire à l’évêché à la requête de l’évêque.
Le jour suivant l’évêque lui dit: Montre nous où la Dame du ciel désire qu’une église soit construite” Et il invita immédiatement tous ceux présents à s’y rendre.

APPARITION A JUAN BERNARDINO

Après que Juan Diego eut montré l’endroit où la dame du ciel voulait que son église soit construite, il demanda la permission de prendre congé. Il voulait rentrer chez lui pour voir son oncle Juan Bernardino qui était gravement malade quand il l’avait quitté pour aller à Tlatilolco appeler un prêtre afin d’entendre sa confession et lui donner l’absolution. La Dame du ciel lui avait dit que son oncle était guéri. Mais ils ne le laissèrent pas partir seul et l’accompagnèrent jusqu’à chez lui.

Comme ils arrivèrent, ils virent que son oncle était heureux et en bonne santé. Il était très stupéfait de voir son neveu ainsi accompagné et honoré, et demandait la raison d’un tel honneur. Son neveu répondit que lorsqu’il partit chercher le prêtre pour entendre sa confession et lui donner l’absolution, la Dame du ciel lui apparut à Tepeyac lui disant de ne pas être triste, que son oncle allait bien, ce qui l’a consolé . Elle l’a envoyé à Mexico voir l’évêque afin que ce dernier lui construise une maison à Tepeyac. L’oncle témoigna de ce que c’était vrai qu’à cette occasion il fut guéri et qu’il l’avait vue de la même manière que son neveu, apprenant d’Elle qu’elle l’avait envoyé à Mexico pour voir l’évêque. La Dame lui dit aussi que, lorsqu’il irait voir l’évêque, il devrait lui révéler ce qu’il avait vu et lui expliquer de quelle façon Elle l’avait guéri miraculeusement et qu’Elle voulait être appelée La toujours vierge Sainte Marie de Guadalupe et que son image bénie soit aussi ainsi connue Juan Bernardino fut conduit en la présence de l’évêque afin qu’il l’en informe et lui donne un témoignage; son neveu et lui furent les invités de l’évêque chez lui jusqu’à ce que l’église consacrée à la Reine de Tepeyac soit construite là où Juan Diego l’avait vue.

L’évêque transféra l’image sacrée de la belle dame du ciel de sa chapelle privée à l’église principale afin que tout le peuple puisse voir l’image bénie et l’admirer .

La cité tout entière était sous le coup d’une grande émotion. Tous vinrent la voir , admirer l’image pieuse et prier. Ils s’émerveillèrent de son apparition dans ce divin miracle car aucune personne humaine de ce monde n’avait peint cette image précieuse.

Source

Le miracle eucharistique de Lanciano

Le plus connu des miracles Eucharistique est, sans doute, celui de Lanciano, petite ville, en Italie, à quelques kilomètres de la mer Adriatique. Ce miracle eût lieu au début du 7 ème siècle.

Voici donc ce remarquable récit : « Un moine basilien, sage sur les choses du monde mais moins sur les choses de la foi, passait par un moment difficile dans sa perception de la réelle présence de Notre Seigneur Jésus-Christ dans l’Eucharistie. Il priait constamment pour le soulagement de ses doutes; celui-ci effectivement doutait et se trouvait consumé d’effroi de perdre un jour sa vocation. Son martyre était très pénible et il souffrait quotidiennement de la routine de son sacerdoce. La grâce Divine ne l’abandonna pas, car Dieu le Père, dans sa Miséricorde Infinie, le sortit des ténèbres avec la même grâce accordée à l’apôtre Saint-Thomas.

Finalement un matin, pendant la célébration de la Messe, sujet à une grande attaque de doutes, il commença la Consécration devant les habitants d’un village voisin. Soudainement après la Consécration du Pain et du Vin, ce qu’il vit sur l’autel le fit trembler des mains. Il resta interdit, le dos tourné aux fidèles, pendant un moment qui sembla aux paroissiens une éternité, puis, doucement il se tourna vers eux et leur dit : « O témoins heureux à qui le Dieu Béni, pour contredire mon incrédulité, a voulu se révéler Lui-Même dans ce béni Sacrement et Se rendre visible à nos yeux. Venez voir notre Dieu si près de nous. Voici la Chair et le Sang de Jésus-Christ, notre Bien-Aimé. »

En effet, l’Hostie s’était transformée en Chair et le Vin en Sang ! Les

Hostie de chair

fidèles, ayant témoigné du miracle, commencèrent à pleurer, en demandant pardon, et en suppliant miséricorde. Certains se frappèrent la poitrine, en confessant leurs péchés et en se déclarant indignes de témoigner de ce miracle, d’autres encore s’agenouillèrent en respect et en remerciement pour le cadeau que Dieu leur avait offert. Ce jour même, la rumeur du miracle parcourut tout le village comme un feu embrase une forêt et, tout aussi vite, les villages voisins jusqu’au Saint-Siège même. »

Vin Sang du Christ

Certes, « le don » de Lanciano était adressé au bon moine italien, au peuple du petit village et aux hommes de ce temps, mais aussi aux hommes de toutes les nations du monde et de toutes générations à venir, car ce qui est le plus remarquable, est la continuité même de ce miracle, un miracle qui demeura visible pour tous pendant une période de plus de 1297 ans, sans, toutefois, le moindre usage d’un quelconque produit de conservation ou substance chimique permettant à la Chair et au Sang de rester frais, car oui, la Sainte Hostie, transformée en Chair, et le Vin transformé en Sang, sont demeurés, pendant plus de douze siècles, parfaitement intacts.

En 1970, 1971 et plus tard en 1981, une investigation scientifique fut encouragée par l’Eglise Catholique. L’illustre professeur et docteur Odoardo Linoli, professeur d’Anatomie, d’Histologie Pathologique, de Chimie et de Microscopie Clinique et médecin en chef de l’ensemble des hôpitaux d’Arezzo, commença une longue série d’analyses et de tests afin de déterminer l’exacte nature du dit miracle. Il fut assisté par le docteur Ruggero Bertelli, professeur émérite du département d’anatomie de l’Université de Sienne. Les investigations furent toutes menées avec des procédures de haute gamme technologique dont les observations furent largement confirmées par une série de photographies prises au microscope. Les analyses, une fois terminées, permirent les conclusions suivantes:

  1. Le sang du miracle eucharistique est du vrai sang et la chair, de la vraie chair.
  2. La chair est constituée de tissus du muscle cardiaque. La manière dont cette tranche de chair a été obtenue par dissection dans le myocarde suppose une habileté exceptionnelle de la part du « Praticien ».
  3. Le type sanguin est le même dans la chair et dans les globules de sang, AB.
    Note : Type sanguin identique à celui trouvé par le Professeur Baima Bollone sur le Saint Suaire de Turin. Plusieurs minéraux ont été trouvés dans le sang: chlorites, phosphores, magnésium, potassium, sodium et calcium. Il fut trouvé des protéines dans les mêmes proportions normales qui sont trouvées dans les sero-protéiques de sang courant.
  4. Le diagramme de ce sang correspond à celui d’un sang humain qui aurait été prélevé sur un corps humain dans la même journée. Le sang est réel. Il est composé de cinq caillots inégaux, mais chacun d’eux pèse exactement le poids des cinq caillots pris ensembles, soit 15,85 grammes.
  5. Aucune trace de matières ou d’agents de conservations ne fut détectés dans la chair ou le sang.

La préservation de la Chair et du Sang, qui furent exposés dans leur état naturel, sans le moindre moyen de quelconque forme de préservation, pendant douze siècles à l’action d’agents atmosphériques et biologiques, constituent un extraordinaire phénomène, scientifiquement inexplicable, et que tous les résultats d’analyse constituent une violation absolue des lois de la physique.

Le témoignage scientifique confirme ce que nous croyons par la foi et ce que l’Église Catholique nous enseigne depuis 2000 ans, faisant ainsi écho aux paroles de Jésus-Christ: « En vérité je vous le dit, celui qui mange ma chair et boit mon sang, possède la vie éternelle, et moi, je le ressusciterai au dernier jour. Celui qui mange ce pain vivra éternellement. » (Jean 6, 53-59)

Prière préparatoire du Rosaire (Ajout personnel)

Mon Dieu, je veux t’adorer avec la Toute Puissance de ta divine Volonté; te glorifier avec toute la sagesse de ta divine Volonté et t’aimer avec tout l’amour de ta divine Volonté. O divine volonté, puisque tu sais multiplier les actions à l’infini, je t’offre ce chapelet comme si tout le monde l’avait fait et je distribue à tout le monde les fruits de cette prière pour obtenir le salut de tous. Amen.


Je vous salue Sainte Marie, Mère de Dieu, Blanc Lys de La glorieuse et toujours paisible Trinité. Je vous salue, Rose Éclatante du Paradis: ô vous de qui a voulu naître le Roi des cieux, abreuvez nos âmes des effusions de la divine grâce. Amen.


Saints Archanges, venez à mon secours avec vos puissants chœurs des Anges:

  • Saint Michel Archange et Saint Gabriel Archange, Apprenez-moi à garder la Foi, à combattre avec votre humilité, à vaincre dans le silence et l’obéissance à Dieu, à aimer et à être fidèle comme Marie;
  • Saint Raphaël Archange, venez à mon aide et faites grandir en moi votre force et votre amour. Faites en sorte que l’amour de Dieu et de l’Immaculée règnent dans mon cœur et triomphent de la haine et de l’impureté répandues dans le monde;
  • Saint Uriel Archange communiquez-moi la chaleur de votre couronne de feu. Venez à mon secours et apprenez-moi à agir comme Jésus lorsqu’il était sur la terre parmi les hommes;
  • Saint Sealtiel Archange, Apprenez-moi à prier comme le Seigneur a prié et comme Il nous l’a enseigné;
  • Saint Barachiel Archange, venez me tirer de ma torpeur ! Aidez-moi à faire le bien et à croître dans l’amour de Dieu et de Marie;
  • Saint Jehudiel Archange, Accompagnez-moi dans le combat contre les terribles attaques de l’Enfer, qui menacent d’anéantir l’Église. Éloignez toute jalousie de mon cœur et faites en sorte, par l’accomplissement de la Volonté Divine, que je devienne une vivante louange à la gloire de Dieu.

Amen.

Salutation Mariale – Blanc lis de la Trinité, Rose éclatante du Paradis

Je vous salue, blanc Lys de la glorieuse et toujours paisible Trinité. Je vous salue, Rose éclatante du Paradis: ô vous de qui a voulu naître le Roi des cieux, abreuvez nos âmes des effusions de la divine grâce.
Amen

Un dernier récit de la vie de sainte Gertrude résumera tous les enseignements de ce chapitre, et révélera au lecteur un moyen facile de s'attirer les bénédictions abondantes de Notre-Dame.
 - " Gertrude priait, quand Marie lui fut montrée, en présence de la Trinité sainte, sous l'image d'un lis éclatant de blancheur. Ce lis avait trois feuilles : l'une représentait la puissance du Père, l'autre, la sagesse du Fils, la troisième, la bénignité du Saint-Esprit, qui se communiquent pleinement à la Vierge très pure, au point de reproduire en Elle leur vive ressemblance.

"Alors, la très sainte Vierge dit à Gertrude: Si quelqu'un me salue avec dévotion et m'appelle blanc lis de la Trinité, Rose éclatante du Paradis, je ferai voir, en lui, ce que je puis par la toute puissance du Père; quelles industries me fournit, pour le salut des hommes, la sagesse du Fils, et de quelle miséricorde débordante la bénignité du Saint Esprit remplit mon Cœur." Notre Dame ajouta: " A l'heure où l'âme qui m'aura ainsi saluée quittera son corps, je lui apparaîtrai dans la splendeur d'une telle beauté, qu'elle goûtera, à sa grande consolation, quelque chose des joies du Paradis."

Dévotion à la Sainte Plaie de l’épaule de Notre-Seigneur Jésus

3 Pater, 3 Ave, 3 Gloria Patri

Très aimé Seigneur, très doux agneau de Dieu, moi pauvre pécheur, j’adore et vénère la très sainte Plaie que Vous avez reçue à l’épaule en portant au Calvaire la très lourde croix qui laissa découverts trois os saints, occasionnant une immense douleur.

Je Vous supplie, en vertu des mérites de ladite Plaie, d’avoir pitié de moi en m’accordant la grâce que je Vous demande ardemment, en me pardonnant de tous mes péchés mortels ou véniels, en m’assistant à l’heure de ma mort et en me conduisant dans Votre heureux Royaume.

Amen

Saint Bernard de Clairvaux, abbé et mystique français qui rénova l’ordre cistercien au XIIe siècle, a raconté dans les Annales de Clairvaux qu’un jour, priant Jésus, il Lui demanda quelle avait été sa pire souffrance restée jusque là inconnue, et voici ce que notre Seigneur lui répondit : « J’eus, en portant la Croix une plaie profonde qui m’a occasionné plus de douleur que les autres et qui n’est pas connue des hommes. Mais révèle-la aux fidèles chrétiens et sache que quelque grâce qui me sera demandée en vertu de cette plaie leur sera accordée. Et à tous ceux qui, par amour pour elle, m’honoreront, je pardonnerai les péchés véniels et ne me souviendrai plus des mortels ».

Révélation faite à saint Bernard de Clairvaux, de la plaie inconnue de l'Épaule de Jésus-Christ, ouverte par le poids de la Croix

 Jésus lui dit :.
« J'eus, en portant la Croix, une plaie profonde de trois doigts et trois os découverts sur l'épaule. Cette plaie qui n'est pas connue des hommes m'a occasionné plus de peine et de douleur que toutes les autres. Mais révèle-la aux fidèles chrétiens et sache que quelque grâce qui me sera demandée en vertu de cette Plaie, leur sera accordée. Et à tous ceux qui, par amour pour elle, m'honoreront chaque jour par trois Pater (Notre Père), Ave (Je vous salue Marie) et Gloria (Gloire au Père), je pardonnerai les péchés véniels et je ne me souviendrai plus des mortels ; ils ne mourront pas de mort imprévue, à l'heure de leur mort ils seront visités par la bienheureuse Vierge et ils obtiendront encore la grâce et la miséricorde.»