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La dévotion au Cœur Immaculé de Marie – Les 9 premiers samedis du mois

Le 15 août 1942, le Seigneur m’accorda une vision, durant laquelle il fit diverses promesses aux âmes qui accomplissent cette neuvaine avec zèle. Lors de cette vision, le Sauveur me conduisit, entre autres, auprès de sa Mère Immaculée « la Reine du monde » et me dit : Mon enfant, vois ta Mère, la Reine du Monde et la Reine des reines. Aime-là et présente-lui tes hommages d’enfant, comme j’aime que chacun le fasse. » Puis le Sauveur entrouvrit le manteau de la Sainte Vierge pour montrer le Cœur de sa Mère, en disant : « Comme en naissant je me suis présenté au monde par le Cœur immaculé de ma Mère, c’est aussi par ce même Cœur que les âmes viendront à mon Très Saint Cœur. » Puis, mystérieusement, le Cœur Immaculé de Marie passa dans sa main divine, et Jésus dit au monde en se tournant vers lui : « Voici le Cœur Immaculé dont j’ai fait le siège de la grâce pour le monde et pour les âmes! Ce Cœur est la source assurée de mes grâces qui en jaillissent pour la vie et la sanctification du monde. Comme le Père m’a donné toute puissance dans le ciel et sur la terre, j’établis dans le Cœur immaculé de ma Mère la puissance qui vaincra le péché er le monde. Ma fille, j’ai fait au monde entier, par l’intermédiaire de Marguerite (Alacoque), des grandes promesses. Mais étant infini dans ma bonté et inépuisable dans ma grâce, je promets maintenant davantage. Si les âmes désirent que mes promesses s’accomplissent en elles, qu’elles aiment et vénèrent le Cœur immaculé de ma Mère. Elles le prouveront en me recevant dans la Sainte Communion, après une préparation pleine de repentir, neuf premiers samedis du mois consécutifs, comme pour les neufs premiers vendredis du mois, avec l’intention, uni au Cœur immaculé de ma Mère, de présenter à mon divin Cœur des actes d’expiation. »

Pour obtenir les grâces associées à cette dévotion il faut :
  1. Se préparer et se repentir;
  2. Aller à la messe en guise de vénération au Cœur Immaculé de Marie le 1er samedi du mois durant neuf mois consécutifs;
  3. Se confesser
  4. Réciter cette prière lors de la communion : Divin Cœur de Jésus, je vous offre, par le Cœur Immaculé de Marie, cette sainte Hostie, en expiation et en réparation de toutes les offenses dont l’humanité ne cesse de vous abreuver.

(Les personnes qui, suivant les consignes du Sauveur, se seront confessées pour le premier vendredi du moi et maintenues en état de grâce, n’ont pas à se confesser de nouveau pour le premier samedi du moi, ni pour le samedi du Cœur de Marie. Mais si le premier Samedi du mois coïncide avec le premier jour du mois, et précède donc le premier vendredi, le vendredi du Sacré Cœur de Jésus, il faut aussi se confesser, si la possibilité en est donnée.)

Les 33 promesses de Jésus pour la dévotion au Cœur Immaculé de Marie :
  1. Tout ce que les âmes demandent à Mon Cœur par le Cœur de Ma Mère, pour autant que tout soit conforme aux décrets divins et qu’elles me le demandent avec confiance, je le leur accorderai déjà durant la neuvaine.
  2. Dans toutes les circonstances de la vie, elles bénéficieront de l’assistance spéciale de Ma Mère et de sa bénédiction.
  3. En elles et dans leurs familles régneront la paix, l’entente et l’amour.
  4. Leurs familles ne subiront ni scandale, ni déceptions, ni injustices.
  5. Les couples ne se sépareront pas ; les séparés reviendront au foyer.
  6. Les familles vivront dans l’entente et persévéreront dans la vraie foi.
  7. Les mères qui auront reçu la bénédiction jouiront de la protection spéciale de ma Mère et obtiendront tout ce qu’elles demanderont pour elles et pour leurs enfants.
  8. Les pauvres trouveront logement et nourriture.
  9. Les âmes trouveront réconfort dans la prière et dans la peine et apprendront à aimer Dieu, le prochain et leurs ennemis.
  10. Les pécheurs se convertiront sans trop de réticence, même si la neuvaine est accomplie pour eux par une autre personne.
  11. Les pécheurs ne retomberont pas dans leurs péchés et ils retrouveront non seulement le pardon de leurs péchés mais encore l’innocence baptismale par la contrition parfaite et l’amour.
  12. Qui accomplit cette neuvaine en état de grâce, n’offensera mon Cœur par aucune faute grave dans la suite, jusqu’à sa mort (concerne spécialement les enfants).
  13. L’âme qui se convertit sincèrement échappera non seulement au feu éternel mais aussi aux flammes du Purgatoire.
  14. Les âmes tièdes deviendront ferventes et, se maintenant dans leur zèle, parviendront rapidement à la plus haute perfection et à la sainteté.
  15. Si ce sont les parents ou tout autre membre de la famille qui accomplissent la neuvaine, aucun des membres de la famille ne sera damné.
  16. Beaucoup de jeunes y trouveront l’appel au sacerdoce ou aux vœux religieux.
  17. Ceux qui ont perdu la foi, la retrouveront, et les égarés reviendront à la vraie Église.
  18. Les prêtres et les membres des ordres religieux resteront fidèles à leur vocation. Les infidèles recevront la grâce du repentir et du retour.
  19. Les parents et les supérieurs seront secourus dans leurs préoccupations non seulement spirituelles, mais aussi matérielles.
  20. Les âmes échapperont facilement aux tentations de la chair, à celles du monde et de Satan.
  21. Les orgueilleux deviendront rapidement humbles et les haineux se laisseront vaincre par l’amour.
  22. Les âmes zélées jouiront des douceurs de la prière et des sacrifices ; elles ne seront tourmentées ni par l’agitation ou la peur, ni par le doute.
  23. Les mourants n’auront à lutter ni contre la mort, ni contre les derniers assauts. Une mort subite et imprévue ne les surprendra pas.
  24. Les mourants seront saisis d’un vif désir de la vie éternelle et s’en remettront à Ma Volonté en mourant dans les bras de Ma Mère.
  25. Au jugement, ils bénéficieront de la protection spéciale de Ma Mère.
  26. Les âmes recevront la grâce de ressentir compassion et amour en contemplant Ma Passion et les douleurs de Ma Mère.
  27. Les âmes qui aspirent à la perfection auront l’honneur de recevoir les principales vertus de Ma Mère : humilité, chasteté et amour.
  28. Que ce soit dans la maladie ou en pleine jouissance de la santé, une certaine joie intérieure et extérieure, ainsi que l’apaisement, les accompagneront.
  29. Les âmes éprises de spiritualité recevront la grâce de jouir, sans trop de difficultés, de la constante présence de Ma Mère et même de Ma présence.
  30. Les âmes qui ont progressées dans l’union mystique recevront la grâce de ressentir que c’est moi qui vis en elles et non plus elles-mêmes…C’est-à-dire que c’est Moi qui aime en leur Cœur, qui prie en leur âme, qui parle par leur bouche, qui sers en me servant de leur être. Elles vivront la merveilleuse expérience de sentir que ce qui vibre en elles de bon, de beau, de saint, d’humble, de doux, d’obéissant, d’heureux et de prodigieux, c’est, en tout et toujours, moi-même, le Dieu tout-puissant, infini, le seul Seigneur, le seul Amour, le Dieu unique.
  31. Les âmes qui accomplissent la neuvaine resplendiront durant toute l’éternité comme des lys purs autour du Cœur immaculé de Ma Mère.
  32. Moi, le divin Agneau, en Mon Père, avec le Saint-Esprit, je me réjouirais éternellement de ces âmes qui resplendissent sur le Cœur immaculé de Ma Mère comme des lys, et qui, par mon Sacré-Cœur, parviennent à la gloire.
  33. Les âmes éprises de spiritualité progresseront rapidement dans la pratique de la foi et de la vie vertueuse.

Source-Livre : Marie, Reine victorieuse du monde

Les cinq pierres de Medjugorje

La prière

Chapelet
L’arme la plus efficace est le Chapelet pour le combat car nos actions sont dans les mains de Dieu

«Je voudrais qu’en ces jours le monde prie à mes côtés le plus possible. (…) Enfin que tous prient chaque jour au moins le Rosaire: les mystères joyeux, douloureux et glorieux.»  14 août 1984

«Chers enfants, de nouveau je vous demande la prière avec le cœur. Que la prière, chers enfants, soit votre nourriture quotidienne. (…) La prière sera pour vous joie et repos. Merci d’avoir répondu à mon appel.» 23 mai 1985

«Chers enfants, aujourd’hui, je vous demande de commencer à prier le Rosaire avec une foi vive. Ainsi, je pourrai vous aider. (…)Chers enfants, je vous demande de prier le Rosaire. Qu’il soit pour vous une obligation que vous accomplirez avec joie.» 12 juin 1986

«Chers enfants, réjouissez-vous avec moi! (…) Je souhaite, chers enfants, que Jésus vous transforme, vous enseigne et qu’il vous protège. (…) Je vous demande une prière sincère avec le cœur. Que chacune de vos prières soit une rencontre avec Dieu. Dans le travail et dans votre vie de tous les jours, placez Dieu à la première place. » 25 décembre 1987

La Bible

Bible
Bible

«Chers enfants, aujourd’hui je vous demande de lire la Bible chaque jour dans vos maisons et de la placer en évidence dans un endroit, pour toujours vous inciter à la lire et à prier. Merci d’avoir répondu à mon appel.» 18 octobre 1984

Le jeûne

«Je voudrais qu’en ces jours le monde prie à mes côtés le plus possible. Que les gens jeûnent sévèrement mercredi et vendredi. » 14 août 1984

« En particulier, vivez le jeûne, car par lui vous pourrez me faire la joie de voir se réaliser tout le plan que Dieu a prévu ici à Medjugorje » 26 septembre 1985

La confession

   « Faites la paix avec Dieu et entre vous. Pour cela il faut croire, jeûner et se confesser. » 26 juin 1981

« Il faut inviter les gens à se confesser chaque mois, surtout le premier samedi. La confession mensuelle sera un remède pour l’Église de l’Ouest.» 6 août 1982

«Ne vous confessez pas par habitude, pour rester le même après cela . Non, ce n’est pas bien. La confession doit donner une impulsion à votre foi. Elle doit vous stimuler et vous rapprocher de Jésus.» 7 novembre 1983

La Sainte Messe

Messe
Messe

« La messe est la plus grande prière de Dieu. Vous ne pourrez jamais en comprendre la grandeur. C’est pourquoi vous devez être parfaits et humbles à la messe et vous devez vous y préparer.» 1983

Chers enfants, je vous demande de vivre la sainte messe.(…) Jésus vous donne ses grâces pendant la messe. C’est pourquoi, vivez lucidement la sainte messe. Que chaque venue à la messe soit une joie. Venez-y avec amour.» 3 avril 1986

«Chers enfants, Dieu veut faire de vous des saints. C’est pourquoi, il vous appelle par moi à l’abandon complet. Que la sainte messe soit vie pour vous. Comprenez bien que l’église est le palais de Dieu. C’est le lieu où je vous rassemble et où je veux vous montrer le chemin vers Dieu. Venez et priez! Ne regardez pas les autres, ne parlez pas d’eux de façon malveillante, mais que votre vie soit un témoignage sur la voie de la sainteté. Les églises sont dignes de respect. Elles sont sanctifiées, car Dieu qui s’est fait homme y habite jour et nuit. » 25 avril 1988

Sermon sur les péchés cachés en confession

11ème dimanche après la Pentecôte

Les péchés sexuels sont ceux qui font commettre le plus de sacrilèges

Mais, de tous les péchés, celui qui nous fait faire le plus de sacrilèges, c’est celui qui est contre la sainte vertu de pureté ; ce maudit péché porte une telle infamie avec lui qu’il nous entraîne dans toutes sortes de malheurs ; et nous verrons, au jour du jugement, que le plus grand nombre de mauvaises confessions ont été rendues mauvaises par ce péché. Il est rapporté dans l’histoire qu’il y avait un jeune homme qui s’était consacré à Dieu dès sa jeunesse. Il s’était même retiré dans un bois pour vivre en solitaire. Il devint par ses grandes vertus, un sujet d’admiration pour tous les environs ; l’on en parlait comme d’un saint. Mais le démon, qui ne pouvait souffrir tant de vertus dans un si jeune homme, mit tous ses artifices pour le perdre. Il le poursuivait continuellement par de mauvaises pensées. Ce jeune homme avait aussitôt recours à la prière, en demandant au bon Dieu la force de ne pas succomber. Le démon ne le quittait ni jour ni nuit, toujours dans l’espérance qu’il le gagnerait. Hélas ! ce pauvre jeune homme, las de combattre, se rendit peu à peu ; et enfin, dans son cœur, il donna un consentement à un désir d’impureté. Hélas ! à peine eut-il consenti seulement à ce désir, qu’il se sentit tout troublé dans l’âme. Tant il est vrai, hélas ! que dès que le péché entre dans notre cœur, la paix de l’âme s’en va. Se voyant vaincu, il s’abandonna à une si profonde tristesse que rien ne pouvait le consoler ; il pleurait continuellement : « Ah ! Pélage, disait-il, en se parlant à lui-même, que tu as peu tardé à te laisser tromper ! toi qui, il y a si peu de temps, étais un enfant chéri de Dieu, et, maintenant, te voilà un enfant esclave du démon : il faudra bien t’en confesser, faire pénitence de ton péché. Mais, si je le confesse, que va-t-on penser de moi ! Je vais perdre l’estime que l’on a de moi dans le monde. » Au milieu de tant de sortes de pensées, étant allé vers la porte de son ermitage, il vit passer un personnage vêtu en pèlerin, qui lui dit : « Pélage, pourquoi vous livrez-vous à une si profonde tristesse ; celui qui sert un Dieu si bon, ne doit pas être si triste ; si vous l’avez offensé, faites pénitence et confessez-vous, et sans doute, le bon Dieu étant si bon, vous pardonnera. » – « Et où m’avez-vous connu ? lui demanda Pélage. » – « Je vous connais fort bien, répondit le pèlerin, pour Pélage qui passe pour un saint dans tout le pays. Si vous voulez sortir de cette tristesse, confessez-vous, et vous reprendrez l’ancienne paix de votre âme et votre première tranquillité. » Le pauvre Pélage demeura tout étonné de ce que lui disait le pèlerin, et, regardant de tous côtés, il n’aperçut plus son pèlerin, parce qu’il avait disparu : ce qui lui fit bien comprendre que c’était un avertissement du Ciel. Alors il résolut de faire une véritable pénitence qui fût capable d’apaiser la justice de Dieu ; et pour mieux exécuter son dessein, il résolut d’aller dans un monastère voisin où l’on faisait de grandes pénitences. Il alla trouver le supérieur en lui disant qu’il avait un grand désir de prendre le saint habit. L’abbé et tous les religieux en eurent une grande joie, d’autant plus qu’il passait pour un grand saint. En effet, quand il fut dans le monastère, il était toujours le premier dans tous les exercices de piété ; il faisait de rigoureuses pénitences, il portait toujours un cilice et jeûnait fort exactement. Au bout de quelque temps, il tomba malade, il ne douta pas qu’il allait mourir Le bon Dieu dans sa miséricorde, en reconnaissance de tant de vertus qu’il avait pratiquées dans son monastère, lui donna de fortes pensées de se confesser de son péché caché ; mais jamais il n’eut la force de le confesser ; toujours retenu par la crainte et la honte, il confessa bien tous ses autres péchés avec un grand regret. Un moment après avoir reçu le saint Viatique, il mourut. Les religieux firent l’enterrement, non comme celui d’un mort ordinaire, mais d’un saint dont on commençait déjà à implorer la protection auprès du bon Dieu. Tous les habitants des pays voisins venaient en foule pour se recommander à ses prières. Hélas ! que le bon Dieu juge bien autrement que ces hommes. La nuit suivante, le sacristain s’étant levé pour aller sonner l’office, et passant par l’église, jeta les yeux sur l’endroit où était enterré Pélage ; il s’aperçut que le corps était sur la terre, et pensant qu’on ne l’avait pas bien couvert, il l’enterra sans rien dire. Mais le lendemain, il le trouva encore hors de sa tombe ; il remarqua que la terre l’avait rejeté dehors. Il alla trouver l’abbé et lui raconta ce qu’il avait vu. L’abbé fit rassembler tous ses religieux et ordonna d’aller à l’église. Étant auprès de la sépulture de Pelage, ils prièrent Notre-Seigneur Jésus-Christ de vouloir bien manifester sa volonté s’il fallait enterrer le défunt dans un lieu plus honorable ; ils s’adressèrent même au défunt, en lui disant à haute voix : « Vous, Pélage, qui avez été si obéissant pendant votre vie, dites-nous si c’est la volonté de Dieu que votre corps soit mis dans un endroit plus digne de vous ? » Alors le défunt jeta un cri épouvantable en leur disant : « Ah ! malheureux que je suis, pour avoir caché un péché en confession, je suis condamné au feu de l’enfer, pour autant de temps que Dieu sera Dieu ; si vous voulez vous en assurer, approchez-vous et regardez mon corps. » L’abbé s’approcha et vit son corps tout embrasé, semblable aux morceaux de fer qui sont dans une fournaise. Alors le défunt lui dit que la volonté de Dieu était qu’il fût jeté à la voirie comme une bête. Hélas ! quel malheur, mes frères ! combien il lui aurait été facile de se sauver puisqu’il était un saint sous le rapport de toutes les autres vertus ! O mon Dieu, quel malheur ! pour n’avoir pas eu la force de confesser un seul mauvais désir, qu’à peine avait-il laissé naître dans son cœur, il s’en était aussitôt repenti. Hélas ! que de regrets et que de larmes pendant toute l’éternité ! Hélas ! mes frères, que ce péché fait faire de mauvaises confessions, ou plutôt que ce péché conduit d’âmes en enfer ! Hélas ! combien, parmi ceux qui maintenant m’écoutent, sont du nombre et auxquels il faut toutes leurs forces pour ne point le laisser paraître au dehors ! Ah ! mon ami, lâchez la bride à vos remords, laissez couler vos larmes, venez vous jeter aux pieds du Seigneur, et vous trouverez la paix et l’amitié de votre Dieu que vous avez perdues.

Mais, pensez-vous, je ne crois pas qu’il y en ait qui soient capables de cacher leurs péchés, parce qu’ils seraient bien trop tourmentés. – Ah ! mes frères, s’il me fallait prêter serment, pour affirmer qu’il y en a ou qu’il n’y en a point, je ne balancerais pas à dire qu’il y en a au moins cinq ou six qui sont brûlés par leurs remords et par leurs péchés, et qui m’entendent, et qui pensent que cela est vrai ; mais, prenez patience, vous les verrez au jour du jugement, et vous vous rappellerez ce que je vous dis aujourd’hui, O mon Dieu ! la honte ou la crainte peuvent-elles bien retenir un chrétien dans un état si épouvantable ? Ah ! mon ami, qu’est-ce que vous vous préparez à vous-même ? Vous n’osez pas vous en ouvrir à votre pasteur ? mais est-il seul dans le monde ? Ne trouveriez-vous pas des prêtres qui auraient la charité de vous recevoir ? Pensez-vous que l’on vous donnera une trop longue pénitence ? Ah ! mon ami, que cela ne vous arrête pas ! l’on vous aidera, l’on en fera la plus grande partie ; on priera pour vous, on pleurera vos péchés, pour attirer avec plus d’abondance les miséricordes de Dieu sur vous ! Mon ami, ayez pitié de cette pauvre âme qui a coûté si cher à Jésus-Christ !… O mon Dieu ! qui pourra jamais comprendre l’aveuglement de ces pauvres pécheurs ! Vous avez caché votre péché, mon ami, mais il faudra qu’il soit connu un jour, et même aux yeux de tout l’univers ; tandis que, d’une parole, vous l’auriez caché pour jamais et vous changeriez votre enfer en une éternité de bonheur ! Hélas ! qu’un sacrilège conduit loin ces pauvres pécheurs ! ils ne veulent pas mourir dans cet état, mais ils n’ont pas la force d’en sortir. Mon Dieu, tourmentez-les si fort qu’ils ne puissent pas y rester !…