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L’imposture du Coran

Les musulmans sont tenus de croire que le Coran est descendu d’Allah, incréé, parfait et sans erreur. La seule façon pour un musulman de croire cette bêtise, car s’en est une, c’est de ne pas avoir lu le Coran ou de l’avoir lu avec un esprit dénué de critique. Cela tranche avec la parole de Jésus qui dit Mathieu 7,7 « Demandez et l'on vous donnera; cherchez et vous trouverez; frappez et l'on vous ouvrira. Car quiconque demande reçoit, qui cherche trouve, et l'on ouvrira à qui frappe. »

Alors selon la parole de Dieu qui est Vérité, nous allons chercher la vérité à savoir: est-ce que le Coran est le livre parfait?

Quelques erreurs théologiques évidentes du coran

  1. Sourate 9, 30Les Juifs disent: «’Uzayr est fils d’Allah» et les Chrétiens disent: «Le Christ est fils d’Allah». Telle est leur parole provenant de leurs bouches. Ils imitent le dire des mécréants avant eux. Qu’Allah les anéantisse! Comment s’écartent-ils (de la vérité)?Affirmer cela démontre une profonde méconnaissance de la foi juive. Les juifs n’ont jamais reconnu Jésus-Christ comme fils de Dieu. Ils ont voulu le lapider et l’ont fait crucifier. Aujourd’hui encore, ils attendent le Messie.
  2. Selon le coran, la Trinité serait constituée de dieu, de Jésus et de Marie. Sourate 5/116: « (Rappelle-leur) le moment où Allah dira: « Ô Jésus, fils de Marie, est-ce toi qui as dit aux gens: « Prenez-moi, ainsi que ma mère, pour deux divinités en dehors d’Allah?» Il dira: « Gloire et pureté à Toi! Il ne m’appartient pas de déclarer ce que je n’ai pas le droit de dire! Si je l’avais dit, tu l’aurais su, certes. Tu sais ce qu’il y a en moi, et je ne sais pas ce qu’il y a en Toi. Tu es, en vérité, le grand connaisseur de tout ce qui est inconnu. »Affirmer cela démontre une profonde méconnaissance de la foi chrétienne. La Trinité est Le Père, Le Fils (Jésus-Christ) et le Saint-Esprit (Paraclet)
  3. La sourate 2, 62 et sourate 5, 73 se contredisent
    Sourate 2, 62: « Certes, ceux qui ont cru, ceux qui se sont judaïsés, les Nazaréens (les chrétiens), et les sabéens, quiconque d’entre eux a cru en Allah au Jour dernier et accompli de bonnes œuvres, sera récompensé par son Seigneur; il n’éprouvera aucune crainte et il ne sera jamais affligé. »

    Sourate 5, 73: « Ce sont certes des mécréants, ceux qui disent: «En vérité, Allah est le troisième de trois.» Alors qu’il n’y a de divinité qu’Une Divinité Unique! Et s’ils ne cessent de le dire, certes, un châtiment douloureux touchera les mécréants d’entre eux. »

    Alors… les Chrétiens vont au ciel ou en enfer ?

  4. Sourate 9, 111: «Certes, Allah a acheté des croyants, leurs personnes et leurs biens en échange du Paradis. Ils combattent dans le sentier d’Allah: ils tuent, et ils se font tuer. C’est une promesse authentique qu’Il a prise sur Lui-même dans la Thora, l’Evangile et le Coran. Et qui est plus fidèle qu’Allah à son engagement? Réjouissez-vous donc de l’échange que vous avez fait: Et c’est là le très grand succèsPur mensonge, nulle part dans l’évangile Dieu ne commande le djihad. Matthieu 5, 45-46 «Vous avez appris qu’il a été dit: Tu aimeras ton proche, et tu haïras ton ennemi. Et moi je vous dis: Aimez vos ennemis et priez pour ceux qui vous persécutent, afin que vous deveniez enfants de votre Père qui est dans les cieux; car il fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons, et descendre la pluie sur les justes et sur les injustes
  5. Sourate 33, 42-43: «O vous qui croyez! Évoquez Allah d’une façon abondante, et glorifiez-Le à la pointe et au déclin du jour. C’est lui qui prie sur vous, – ainsi que Ses Anges -, afin qu’Il vous fasse sortir des ténèbres à la lumière; et Il est Miséricordieux envers les croyants. »Allah prie qui au juste… une autre divinité… ?
  6. L’auteur du coran confond Marie mère de Jésus et Marie la sœur d’Aaron. Sourate 19,28 «Sœur de Hârûn, ton père n’était pas un homme de mal et ta mère n’était pas une prostituée».

    Le problème c’est que la seul Marie qui a pour frère Aaron, c’est Marie sœur de Moïse, née 1400 ans Av J.-C.

    Exode 15,20: Marie, la prophétesse, sœur d’Aaron, prit à la main un tambourin, et toutes les femmes virent à sa suite avec des tambourins et en dansant.

    Nombres 26,59: Voici les familles de Lévi; la famille des Lobnites, la famille des Hébronites, la famille des Moholites, la famille des Musites et la famille des Coréites. Caath engendra Amram, et le nom de la femme d’Amram était Jochabed, fille de Lévi, que sa mère enfanta à Lévi en Egypte; elle enfanta à Amram Aaron, Moïse et Marie, leur sœur.

Nous pourrions continuer longtemps. On voit bien que par ces simples passages que le coran est loin d’être le livre parfait et incréé. C’est un livre d’homme, imparfait et haineux (Voir l’article suivant sur les versets abrogés et abrogeant).

Versets abrogeants (nâsikh) & versets abrogés (mansûkh)

Versets abrogeant &  abrogés

La règle de l’abrogation constitue une clé absolument indispensable pour la compréhension du Coran et donc de l’islam. Si on ne connaît pas cette règle fondamentale, on ne peut qu’être déconcerté ou découragé devant les nombreuses contradictions présentes dans le livre saint des musulmans ; on risque également de se faire « rouler dans la farine » lors de discussions avec des musulmans rusés et/ou malintentionnés.

Anne-Marie Delcambre consacre un bref chapitre de son dernier livre [1] à ce thème. Elle rappelle que « dans le cas de deux versets qui se contredisent, pour les spécialistes, le verset révélé en dernier abroge le verset révélé en premier ». Étant donné que dans le Coran les sourates ne sont pas classées dans l’ordre chronologique mais approximativement par ordre de longueur décroissante (de la plus longue sourate à la plus courte, à l’exception de la première sourate), une question se pose inévitablement : en cas de contradiction entre deux versets, comment savoir quel est le verset révélé en dernier ?

Réponse : « Il faut (…) se référer aux études des savants de l’islam pour connaître l’ordre chronologique ». Ceux-ci distinguent les sourates mecquoises (révélées à La Mecque entre 610 et 622) et les sourates médinoises (révélées à Médine entre 622 et 632).

Le principe du verset abrogeant (nâsikh) et du verset abrogé (mansûkh) est contenu dans le Coran lui-même : Sourate 16 (sourate mecquoise, la 70 ème révélée), verset 101 (ou 103) [2] : « Quand Nous remplaçons un verset par un autre – et Allah sait mieux ce qu’Il fait descendre – ils disent : « Tu n’es qu’un menteur. » Mais la plupart d’entre eux ne savent pas. » Sourate 2 (sourate médinoise, 87 ème révélée), verset 106 (ou 100)Si nous abrogeons un verset ou si nous le faisons passer à l’oubli, Nous en apportons un meilleur ou un semblable. Ne sait-tu pas qu’Allah est omnipotent ? » (Allah modifie son message en fonction de son humeur, du temps qu’il fait et de je ne sais quoi encore! C’est très humain comme réaction et disons-le franchement, cela n’a rien d’un dieu sachant tout, voyant tout et ayant la science infinie. Ndlr Gérard Brazon) Quel est l’intérêt de tout ceci ? La règle de l’abrogation a des conséquences pratiques, concrètes. Illustrons-le.

Deux exemples.

Premier exemple : Pourquoi la consommation d’alcool est-elle interdite aux musulmans ? La sourate 16, verset 67 (ou 69) dit pourtant : « Des fruits des palmiers et des vignes, vous retirez une boisson enivrante et un aliment excellent. Il y a vraiment là un signe pour les gens qui raisonnent ».

Pour répondre à la question, il faut savoir que la sourate 16 est une sourate mecquoise (c’est la 70 ème révélée) et qu’elle est abrogée par la sourate 2 (médinoise, 87 ème révélée), verset 219 (ou 216). Celle-ci est abrogée à son tour par la sourate 4 (médinoise, 92 ème révélée), verset 43 (ou 46). Cette dernière enfin est abrogée par la sourate 5 (médinoise, 112ème révélée), verset 90 (ou 92) : « O les croyants ! Le vin, les jeux de hasard, les statues, les flèches de divination sont une abomination inventée par Satan. Écartez-vous-en afin que vous réussissiez. » On a donc ici affaire à une succession de versets qui s’abrogent les uns les autres, et c’est le dernier d’entre eux (chronologiquement) qui a le dernier mot. « D’après le principe de l’abrogation qui régit l’application du Coran, c’est la sourate 5 qui doit guider la conduite du musulman. Il faut donc ne pas consommer d’alcool » [3].

Deuxième exemple : Pourquoi certains, dont je fais partie, déploient-ils autant d’efforts pour dire, à l’encontre de tant d’autres, que l’islam n’est PAS la religion pacifique et tolérante qu’on a coutume de nous décrire ? Le Coran contient bien de nombreux versets « pacifiques », « gentils », « tolérants ». En effet. Mais il en comprend également d’autres, qui sont « intolérants », d’une extrême violence envers les juifs, les chrétiens, les non-croyants. Dès lors, à quels versets se fier ? Il faut une nouvelle fois savoir à quelle période se rapportent les versets en question. Les premiers (tolérants) appartiennent à la période mecquoise, les seconds (violents) à la période médinoise.

Par conséquent, toujours en vertu de ce principe de l’abrogation (contenu dans le Coran, je le rappelle), les versets qui prêchent l’indulgence, la tolérance, sont abrogés par ceux qui prônent la violence et l’intolérance. Ceux qui invoquent les versets de la période mecquoise pour soutenir que « l’islam est une religion de paix etc. » sont ignorants du principe de l’abrogation, ou pire encore, le connaissent très bien mais mentent par omission afin de vous manipuler.

Anne-Marie Delcambre fournit dans son dernier livre, au chapitre « Sourates du Coran ? », une liste fort précieuse des sourates de La Mecque et de Médine. Sur un total de 114 sourates, 86 sont mecquoises, 28 sont médinoises.

Sont médinoises les sourates suivantes (dans l’ordre de la révélation) : 2, 8, 3, 33, 60, 4, 99, 57, 47, 55, 13, 76, 65, 98, 59, 24, 22, 63, 58, 49, 66, 64, 61, 62, 48, 5, 9, 110. La sourate 2 est ainsi la première sourate de la période médinoise, et les sourates 5, 9 et 110 en sont les dernières.

Arrêtons-nous un instant sur deux sourates médinoises particulièrement importantes.

« La sourate 9, sourate médinoise, l’avant-dernière révélée, est d’une importance primordiale. Le verset 29 de cette sourate 9, révélée en 631, abroge toute disposition antérieure autorisant une attitude plus douce envers les polythéistes, les juifs, les chrétiens, les sabéens et les zoroastriens. Ce verset n’établit plus de différence entre les idolâtres et les monothéistes. » [4]

Or, que dit cette sourate 9, verset 29 ?« Combattez ceux qui ne croient ni en Allah ni au Jour dernier, qui n’interdisent pas ce qu’Allah et Son messager ont interdit et qui ne professent pas la religion de la vérité, parmi ceux qui ont reçu le Livre, jusqu’à ce qu’ils versent la capitation par leurs propres mains, après s’être humiliés».(C’est le statut de la dhimmitude qui fait du non musulman un être inférieure. Alors qui est raciste? l’Islam bien sûr et c’est dit clairement dans le Coran. Ndlr Gérard Brazon)

Le verset 4 (ou 4-5) de la sourate 47 (95ème révélée) est appelé « verset du jihad » : il abroge tous les versets appelant à la paix. Et que dit le « verset du jihad » ?

« Lorsque vous rencontrez (au combat) ceux qui ont mécru frappez-en les cous. Puis, quand vous les avez dominés, enchaînez-les solidement. Ensuite, c’est soit la libération gratuite, soit la rançon, jusqu’à ce que la guerre dépose ses fardeaux. Il en est ainsi, car si Allah voulait, Il se vengerait Lui-même contre eux, mais c’est pour vous éprouver les uns par les autres. Et ceux qui seront tués dans le chemin d’Allah, Il ne rendra jamais vaines leurs actions ». (notons que le bien pensant parle souvent du jihad comme d’une bataille contre soi pour mieux s’élever vers dieu. cette sourate prouve qu’il existe aussi un jihad de violence, de contrainte et de guerre sainte. ndlr Gérard Brazon)

Il faut donc avoir cette règle de l’abrogation à l’esprit lors de toute discussion au sujet de l’islam, que ce soit avec des gens qui l’ignorent et à qui il faut alors l’expliquer, ou avec des gens qui la connaissent mais comptent sur notre ignorance pour avancer leurs pions et nous induire en erreur…

Un cas d’école à connaitre absolument. Il est utilisé par les propagandistes musulmans pour nous faire croire que l’islam est tolérant, c’est le célèbre verset 256 (ou 257) de la sourate 2 qui dit: «Nulle contrainte en religion .» Il est censé nous laisser croire que l’on peut entrer ou sortir de l’islam librement. Certes c’est un verset médinois mais il est abrogé par un autre verset médinois ultérieur, le non moins célèbre verset de la dhimmitude, le verset 29 de la sourate 9, vu précédemment, mais que je cite à nouveau :« Combattez ceux qui ne croient ni en Allah ni au Jour dernier, qui n’interdisent pas ce qu’Allah et Son messager ont interdit et qui ne professent pas la religion de la vérité, parmi ceux qui ont reçu le Livre, jusqu’à ce qu’ils versent la capitation par leurs propres mains, après s’être humiliés ».

Tant que cette règle de l’abrogation ne sera pas abrogée, si j’ose dire, les tentatives de ceux qui conseillent de ne tenir compte que des sourates mecquoises n’ont hélas aucune chance d’aboutir.

Le Soudanais Mahmoud Muhammad Taha (1908-1985), pour l’avoir proposé, le paya de sa vie : il fut déclaré coupable d’apostasie et fut pendu le 20 janvier 1985. Il avait soixante-seize ans.

[1] Anne-Marie Delcambre, Soufi ou mufti ? Quel avenir pour l’islam ? Desclée de Brouwer, 2007

[2] Il existe deux numérotations des versets : moderne (à partir de 1923) et ancienne (avant 1923, donnée ici entre parenthèses si décalage). Pour consulter le coran, en numérotation moderne, traduit en français par Muhammad Hamidullah, savant vénéré par les musulmans francophones : http://oumma.com/coran

[3] Anne-Marie Delcambre, op. cit. , p. 52

[4] Anne-Marie Delcambre, op. cit. , p. 27

Source

Aux Sources du Coran – par frère Bruno Bonnet-Eymard

Par sa traduction scientifique du Coran, frère Bruno établit d’une manière certaine que les sources du Coran sont bibliques, Ancien et Nouveau Testament. L’islam n’est donc pas une révélation divine comme voudraient nous le faire croire les Musulmans, mais un plagiat de la Bible agrémenté de légendes et d’histoires arabes.

Cette traduction scientifique, à elle seule destructrice du mythe des origines de l’islam, est désormais confirmée par les travaux et découvertes archéologiques des savants Joachim Gnilka et Christophe Luxenberg.

https://www.vie-nouvelle.net/aux-sources-du-coran